Brazil

(Brazil)

 Les critiques

Nombre de critiques : 15

Total des points : 130

Moyenne obtenue : 8.67/10

n°5 - 9/10 Chubass

05 octobre 2001

L'ambiance; les années 50 au gout du futur. Des tuyeaux partout une administration technocrate despotique, des chapeaux melon, des impers... Un brin glauque, ce film melancolique est dirigé par un "ordinateur" qui vous veut que du bien. Mais voila, des le debut il y a un insecte qui pietinne le doux bonheur de l'administration a puce, menant au diabolique bug qui engendre le chaos du heros qui cour qui cour...

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n°4 - 8/10 sixpo

10 novembre 2000

Brazil est très largement inspiré de 1984. Meme ambiance, meme technologie, memes discours, memes personnages, quasiment meme histoire (un homme se révolte contre la société totalitaire à laquelle il appartient). Brazil montre tres bien l'absurdité d'une société totalitaire et la responsabilité de cette société est bien soulignée lorsque Lawry tue officiellementla fille sur le papier. Mais Brazil ne soutient pas la comparaison avec 1984. Peut-être parce que le film est plus limité que le livre comme support de réflexion. Car si on suit agréblement Brazil, il est loin d'être aussi interressant que 1984, et se limite simplement à une critique de la société qu'il décrit. Brazil n'en reste pas moins un classique de la sf. L'univers est extremement riche et travaillé meme si beaucoup de détails apportent plus au visuel qu'au film en lui-meme.

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n°3 - 10/10 Fabien Tournel

17 octobre 2000

Brazil est un film à part. Il regorge d'humour, d'inventivité, de grands moments d'action aussi (oh, bien sûr, rien à voir avec Chuck Norris!...). Il déborde de réflexions et de visions. Des instants romantiques poignants, des envolées lyriques, mais aussi un dénouement férocement tragique. Brazil est un film trop riche pour être décrit, analysé, décortiqué... Il faut le voir, et là, instantannément, on sait si l'alchimie a fait son oeuvre, on ressent par tous les pores de sa peau que l'on a vu quelque chose de grand, de quasiment parfait, de total... Il ne plaira pas à tout le monde, certains ne s'abandonneront pas vraiment à l'envoûtement... mais pour les autres, ce film les touchera lusqu'au coeur. Bien sûr, on compare ce film à 1984 de George Orwell, mais la véritable référence se situe assurément plus du côté de "Le Procès" de Kafka et de l'adaption cinématographique qu'en a fait Orson Welles en 1963 (un excellent film rare que je viens de dénicher dans un vidéo club, avec Anthony Perkins, Orson Welles, Romy Schneider, Jeanne Moreau...).

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n°2 - 7/10 Sylvain Grenon

25 août 1999

Brazil est un film à voir plusieurs fois. Il y a une vraie richesse et la description d'un monde cohérent qui n'est visible qu'après quelques visions. C'est aussi un film qui caricature les travers de nos sociétés, le mythe de la jeunesse et de l'apparence (la mère du héros qui se fait tirer la peau , génial !), l'arrivisme (la scène du bureau amovible qui est utilisé par deux salles, excellent !), la déshumanisation d'un monde à la Orwell. De Niro fait de petites apparitions étonnantes en plombier-anarchiste. Mais le problème, c'est que le film est plus une suite de sketchs excellents qu'un film avec un fil conducteur solide. C'est peut-être là le défaut du film, et cela explique certainement la déception de certaines personnes ressentent par rapport à Brazil. Terry Gilliam est à mon avis l'un des réalisateurs les plus doués et les plus originaux encore en activité. Brazil un film à voir et surtout à revoir.

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n°1 - 9/10 Tuffreau Mathieu

18 août 1999

Le film qui a réconcilié la poésie et la science fiction. Parce que le futur n'est pas fait que de bombes atomiques et de fusillades enragées, Terry Gilliam a inventé cette fable humaine et humaniste. Les amateurs d'androïdes,de femmes à trois seins et de machines hurlantes seront déçus. En effet, l'équilibre de Brazil tient sur une critique de l'absurde ainsi que sur une histoire d'amour. L'humour désespéré de l'ex-Monthy Python agit comme un souffle dans cette fable à éternel grands enfants. Parce que c'est peut-être cela le domaine de la science fiction, celui du refus qui se transforme malgré tout en devenir.

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