Les guerriers du Bronx 2
(Fuga dal Bronx)
Les critiques
Nombre de critiques : 2
Total des points : 12
Moyenne obtenue : 6.00/10
n°2 - 5/10 KX69
17 août 2022
Une suite pas meilleure que le premier épisode... peut être un peu plus agitée ; ça mitraille dans tous les coins, les ennemis de Trash tombent sous les balles sans jamais chercher à se protéger. On frise la parodie. Castellari tente d’esthétiser le vide du scénario à coup de lance-flamme et d’explosions (un coup de feu fait exploser hélicoptère et camionnette). Mark Gregory ne s’est pas amélioré, peut être marche t-il de façon légèrement plus naturelle. Et il n’y a même pas une héroïne pour faire semblant de débuter une intrigue secondaire et adoucir un peu ce déferlement de testostérone qui tourne en rond. Il y en a bien une, mais vite expédiée ad patres. Le seul truc qui m’a plu, c’est le costume d’astronautes que portent les porteurs de lance-flamme, peut-être issue d’un film SF transalpin des années 60. Bref, même s’il y a prescription, LES GUERRIERS DU BRONX 2 apparaît comme un gros foutage de gueule pour extorquer quelques billets aux spectateurs de années 80 égarés devant une salle de ciné.
n°1 - 7/10 Fog Horn
08 août 2014
Trash est de retour, plus inexpressif que jamais ! Pour ce second opus, Enzo G. Castellari se dispense de tout scénario et nous balance à la tronche 80 minutes de fusillades et de bastons dans les décors toujours aussi incroyables du vieux Manhattan. Les figurants s'écroulent à l'écran par paquets de 10 et le réalisateur en rajoute une couche en usant et abusant de ses deux "signatures" : les ralentis et l'utilisation intensive de mannequins en mousse (et parfois les deux combinés pour encore plus d'efficacité nanarde). Cerise sur le gâteau : le bad guy est cette fois joué par Henry Silva qui nous signe une interprétation toute en gouaille et en mimiques faciales. Une certaine idée du bonheur. Allez, pour terminer, une réplique extraite de ce chef d'oeuvre : "Personne ne voudrait rester assis sur une chiotte... truffée de dynamite." Tout est dit.
