La Planète des Singes : l'affrontement

(Dawn of the Planet of the Apes)

 Les critiques

Nombre de critiques : 2

Total des points : 13

Moyenne obtenue : 6.50/10

n°2 - 4/10 Chris

11 novembre 2014

Globalement ce film est une grosse déception, le scénario n'apporte rien de nouveau à l'histoire finalement et ce que les producteurs cherchent c'est tirer sur une ficelle bien usée et faire du fric jusqu'au bout, jugez plutôt du synopsis : un personnage (César) est trahi par son meilleur ami (kuba) celui-ci va le renverser, tenter de le supprimer, manipuler son fils et sa tribu, enfermer ses fidèles alliés. Avec une aide extérieure (un humain proche des valeurs de paix) César va reconquérir le pouvoir après un combat à mort. On nous raconte la même histoire à chaque grand blockbuster U.S. et l'impression d'avoir vu dix fois la même chose est prégnante après avoir vu le film. C'est aussi la même chose depuis les débuts de l'humanité! Non cette grosse production ne tient que par ses magnifiques effets spéciaux et c'est bien dommage car l'on aurait pu inventer avec de bons scénaristes une histoire qui aurait tenu la route et pas ce réchauffé. Bref, vu et revu, pas d'idées, rien de neuf et très décevant.

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n°1 - 9/10 BELMONT Frédéric

31 juillet 2014

Mes amis, il est des instants où la vie est vraiment formidable! Obnubilé par les sorties prochaines de "Histoire d'un Aller-Retour", "Batman Versus Superman" et autres "Star Wars VII" (l'année prochaine), je n'attendais que très moyennement la suite annoncée de la nouvelle franchise de la Planète des Singes, et qui a pour titre original: "Dawn of the Planet of the Apes". Eh bien croyez-moi qu'au moment de la projection en salle, je me suis pris une claque absolument fracassante, quasi-inattendue (précisons que je m'étais abstenu de lire les critiques ou voir les extraits pour bénéficier d'un maximum de surprise). Le second épisode de la nouvelle saga est à l'image de SPIDER-MAN 2 ou de THE DARK KNIGHT RISES : une suite magistrale qui dépasse son prédécesseur, et qui captive dès la première seconde!!!!! Les qualités du premier volet sont bien présentes, mais elles sont intensifiées par une réalisation indiscutable, par un scénario riche en rebondissements et par une bande-originale d'une pureté cristalline. Si certains tournants du scénario peuvent paraître prévisibles c'est tout simplement parce qu'il se passe tout le temps ce qu'on a envie de voir. C'est un hommage aux fans de cette saga mythique (la quintologie des années 1970) que nous offre Matt Reeves. Bien que dépourvu d'histoire de voyage temporel, "Les origines" démarrait fort et finissait très fort. "L'Affrontement" démarre très fort et s'achève avec une intensité rare. Les défauts insignifiants sont très vite oubliés car écrasés par toutes les qualités extraordinaires du film. Mais si on devait en citer un, on pourrait dire que le film ne fait pas beaucoup avancer l'histoire. Et pourquoi avoir changé complètement le sens du film dans le titre français ? Le titre original est beaucoup plus adapté. Qu'importe, c'est un grand moment de cinéma qui restera dans les mémoires. L'aventure vous procurera des frissons à chaque cri de César et de ses acolytes. Il vous clouera à votre fauteuil à chaque plan sur Koba, au milieu des explosions, fusils d'assaut à la main. Et il vous coupera le souffle à chaque rebondissement scénaristique. Moi qui pensais en avoir soupé avec le Post-Apocalyptique (un genre quelque peu bafoué par les productions actuelles que je trouve souvent décevantes), le blockbuster de Reeves a su en renouveler efficacement les codes pour un résultat plus que satisfaisant, sans tomber dans les stéréotypes grossiers. Le San Francisco délabré est très convaincant, le mode d'organisation des survivants parfaitement vraisemblable et l'ambiance Steampunk ne nage jamais dans un délire visuel à la "Piercesnow" façon Enki Billal. Les effets spéciaux éblouissants donnent aux différentes espèces de singe un rendu visuel irréprochable mais on est quand même surpris par leur village qui n'est pas sans rappeler celui des Ewoks sur Endor. Sans que je ne sache trop l'expliquer, la séquence où César redécouvre la photo de famille avec son ancien maître m'a rappelé John Connors dans TERMINATOR RENAISSANCE quand il écoute sa mère sur magnétophone tout en contemplant sa photo Polaroid de 1984. Dans les deux cas, il s'agit d'une connexion philosophique avec la vie d'avant! Mais personnellement, le détail qui m'a le plus marqué est ce presque clin d'oeil qui est fait à un autre film d'horreur-fiction sorti voici quelques années et qui lui aussi m'avait marqué dans son genre: JE SUIS UNE LÉGENDE. Lorsque l'opérateur radio tente de contacter d'autres colonies de rescapés, on s'attend presque à ce que Will Smith lui réponde: "Ici Robert Neville. Je suis un survivant. J'habite New York, j'émets sur toutes les ondes courtes. Je serai à South Street Seaport tous les jours à midi quand le soleil est au plus haut dans le ciel. Si vous m'entendez, si quelqu'un m'entend, n'importe qui, je vous en supplie... vous n'êtes pas seul!" ... A telle enseigne que je me suis carrément demandé si un crossover ne serait pas envisageable entre les deux productions, dont je rappelle qu'elles sont toutes deux réalisées par la 20th Century Fox!!!!! Quelqu'un d'autre que moi y a-t-il également songé ou suis-je en train de basculer dans un hors-sujet délirant? Après tout, si le virus a bien décimé l'humanité, sommes-nous bien certains que d'autres colonies simiesques ont colonisé tous les autres continents? En gros, on prend son pied pendant tout le film et on ne voit pas le temps passer (2h10 qui filent à toute allure). "La Planète des Singes" est redevenue une valeur montante du grand écran: oubliez le ratage de Tim Burton ou la série télévisée pourrie du même nom, Hollywood nous embarque cette fois-ci dans un voyage hors du commun. L'Affrontement restera l'un des plus grands chefs d'oeuvre de ces années 2010 naissantes, incontestablement. Selon moi, le troisième volet, annoncé pour 2016, se concentrera sur le retour en catastrophe des Astronautes dont le vaisseau en partance pour Mars semblait s'être égaré dans les profondeurs de l'espace quelques jours avant la révolte des primates. Nous aurons droit, je le pense, à des séquences d'anthologie à la Charlton Eston, si vous voyez ce que je veux dire. Les paris restent ouverts.

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