Superargo contre Diabolikus

(Superargo contro Diabolikus)

 Les critiques

Nombre de critiques : 2

Total des points : 14

Moyenne obtenue : 7.00/10

n°2 - 7/10 Fog Horn

14 février 2018

Une sympathique bande italienne, navigant entre le film d'espionnage et le film de super-héros, le tout dans un pur esprit "pop 60's" avec ses couleurs pétaradantes et sa tonalité tout en premier degré. Le héros, catcheur à ses heures perdues, a des capacité physiques surhumaines et un pouvoir incroyable : celui de ne jamais retirer son costume et son masque (même sous la douche dit-on) ! L'histoire, aussi simpliste qu'absurde, compile à peu près tous les poncifs des romans de gare mais c'est ce qui rend le spectacle d'autant plus distrayant avec ses rebondissements, courses-poursuites, bagarres et autres fusillades. Une bonne série B à redécouvrir.

Avatar choisi par le scifinaute

n°1 - 7/10 KX69

03 mars 2017

Un film typique de la vague eurospy des années 1960 : SUPERARGO CONTRE DIABOLIKUS est au croisement de la série des James Bond et des films de catch mexicains. Un méchant au rire sardonique, assisté par une belle mais dangereuse créature veut conquérir le monde mais il va devoir faire face à un héros viril et masqué parfaitement monolithique qui ne quittera jamais sa tenue de catcher. Un super héros probablement masochiste qui va subir sans broncher les différentes expériences que lui imposent à la fois ses commanditaires et ses ennemis afin de prouver l'existence de ses pouvoirs exceptionnels. Il sera donc tour à tour poignardé, congelé, exposé à haute température, recongelé... Le film évolue en course-poursuite entre Superargo et les méchants qui ont enlevé sa petite amie et on perdra un peu de vue les plans machiavéliques de Diabolikus qui n'a finalement guère le temps de les mettre en application. La réalisation est solide et rythmée, l'humour est présent même si l'on n'est pas dans le registre de la comédie comme dans un FANTÔMAS qui s'inscrit dans la même veine et le résultat a tout le charme de ce cinéma populaire haut en couleur des années 60.

Avatar choisi par le scifinaute