Mortal Engines

(Mortal Engines)

 Les critiques

Nombre de critiques : 2

Total des points : 14

Moyenne obtenue : 7.00/10

n°2 - 6/10 Chris

22 février 2019

Un film qui tape, un clash visuel sans équivoque avec des effets spéciaux à couper le souffle c'est certain et je dirais un spectacle science-fictionnel merveilleux. Hélas, 3 fois hélas, le scénario de ce blockbuster ne sent absolument pas la nouveauté (Le monde invertit - Christopher Priest, pour les villes-machines qui avancent inexorablement) et un côté STAR WARS pour le " je suis ton père..." final, aucun spoil là-dessus on se doute de tout très rapidement. L'histoire issue d'un livre (que personnellement je n'ai pas lu) est également (et encore) passé à la moulinette d'Hollywood avec tous ces ados incarnés par des acteurs de plus de 30 ans (HAPPY BIRTHDEATH) où encore les personnages aseptisés de la ligue contre la locomopole de Londres. J'ai adoré le rendu visuel mais globalement cette production est décevante et s'inscrit trop dans le genre limité des trilogies Young Adult comme DIVERGENTE, HUNGER GAMES et LABYRINTHE qui tournent vite en rond.

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n°1 - 8/10 KX69

24 décembre 2018

Ca fait toujours plaisir de découvrir une nouvelle tentative de blockbuster original dans ce monde de suites/spin off/reboots/remakes/super-heros Marvel et DC (il me semble avoir déjà écrit ça pour une autre critique) et MORTAL ENGINES mériterait d’être un succès (ce qui ne semble pas être le cas... dommage que le public n’ait pas envie de s’aérer l’imagination). La trame n’est certes pas d’une grande originalité (on retrouve la traditionnelle (routinière?) influence de Star Wars…), des personnages sont un peu convenus mais l’histoire est bien troussée et bien servie par les acteurs. Surtout la direction artistique steampunk (mais pas que) de MORTAL ENGINES apporte une originalité et une fraîcheur qui fait du bien. La réalisation est spectaculaire, on pense parfois dans l’esprit à un croisement entre LE SEIGNEUR DES ANNEAUX et MAD MAX. Bref une bouffée d’air frais qui réconcilie avec les blockbusters (qui commencent un peu à sentir le moisi).

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