Voyage sur la planète préhistorique

(Voyage to the Prehistoric Planet)

 Les critiques

Nombre de critiques : 2

Total des points : 9

Moyenne obtenue : 4.50/10

n°2 - 3/10 Fog Horn

14 août 2017

Ce VOYAGE SUR LA PLANÈTE PRÉHISTORIQUE n'est en réalité qu'un remontage "made by Roger Corman" du film soviétique LA PLANÈTE DES TEMPÊTES sorti 3 ans plus tôt. Une courte séquence spatiale a seulement été ajoutée en début de métrage et toute les séquences dans la salle des opérations sur Terre ou mettant en scène l'astronaute féminine dans sa capsule ont été retournées avec un casting US. Pour le reste, l'ordre des scènes est strictement identique au métrage original et les redoublages ne trahissent pas le scénario initial (seuls les propos propagandistes à la gloire du parti communiste ont été supprimés). C'est le genre de bricolage aussi stupide qu'inutile qui montre un peu le mépris qu'avait une certaine frange d'Hollywood via-à-vis du cinéma étranger (mais est-ce que ça a vraiment changé ?). Le seul intérêt de ce montage est qu'il est apparemment libre de droit. A part ça, mieux vaut découvrir la version originale russe qui est disponible dans nos contrées en DVD.

Avatar choisi par le scifinaute

n°1 - 6/10 KX69

21 janvier 2006

Le mérite principal de "Voyage to the Prehistoric Planet", est de nous faire découvrir un film de SF soviétique méconnu: « la planète des tempêtes » de Pavel Klushantsev (1962), « Cormanizée » par l'ajout de nouvelles mais peu intéressantes scènes tournées par Curtis Harrington avec Basil Rathborne et Faith Domergue. L'histoire nous convie à une visite de Venus, de sa faune et de sa flore qui peuvent se révéler dangereuses : plantes carnivores géantes, ptérodactyle, créatures sous marines. Les cosmonautes vont même subir l'attaque de monstres vénusiens ressemblant à des godzillas à taille humaine ! Le design des décors, des créatures, des véhicules et du beau robot (qui n'a pas à rougir d'une comparaison avec Robby) a tout charme et la naïveté des couvertures de pulps SF des années 50. Et le film se clôt sur une belle scène, pleine de la poésie qui imprègne sans aucun doute la totalité du métrage soviétique.

Avatar choisi par le scifinaute