La servante écarlate
(The Handmaid's Tale)
Les critiques
Nombre de critiques : 4
Total des points : 25
Moyenne obtenue : 6.25/10
n°4 - 5/10 Chris
20 mai 2017
La république de Galaad est une dictature dans le plus pur style Orwellien et le livre est certainement excellent (dans le même genre je conseille d'ailleurs, Nous Autres, Le meilleur des mondes, Kallocaïne et bien sûr 1984). Malheureusement comme mes condisciples je dirais que ce film manque cruellement de quelque chose car l'ennui s'installe rapidement. Cette fable visionnaire est pourtant moderne : un état religieux illégitime à tendance moyenâgeuse qui pend ses opposants où fait assassiner par la population de soit disant déviant ! Ressemblant à tout style de dictature de Droite comme de Gauche avec une tentative d'aliénation collective et étatique (que Max Stirner dénoncerait forcément) ce film avec un scénario de base excellent devient pourtant vite naïf dans le propos et les raccourcis abondent. Franchement le réalisateur manque-t-il à ce point de moyens ? Où d'idées dans le cadrage, le rythme, le style ? J'ai l'impression de visionner un mauvais téléfilm et jusqu'à la fin, la vie de Kate/Offred est réalisée au pas de charge. Plus que moyen EN TOUT CAS, espérons que la série prendra le temps de tout expliquer car ce film ennuyeux manque de détails.
n°3 - 6/10 Sans nom
10 novembre 2008
Je viens de visionner le film et effectivement, les acteurs (Faye Dunaway, Robert Duval), le scénario tiré d'un roman et les moyens sont bien là mais comme la critique précédente, on a la sensation de s'ennuyer, de ne pas s'identifier ou de ne pas s'impliquer dans ce film. En fait, ceci est peut-être du à l'interprétation (parfois surjouée) et à la réalisation conventionnelle (ça manque de style et d'énergie!). On a l'impression d'assister à une pièce de théâtre intellectuellement intéressante mais sans aucun impact émotionnel. Dommage...
n°2 - 8/10 Sans nom
21 octobre 2001
Excellent sujet, excellente écrivaine canadienne, excellent cinéaste. De quoi se désintoxiquer d' Hollywood.
n°1 - 6/10 Fontaine Sylvain
24 avril 2000
Ce film a manifestement disposé de moyens considérables : la réalisation visuelle de ce futur concentrationnaire est soignée. Néanmoins, l’ensemble manque de jus. On voit bien pourtant que ce film gratte dans des zones sensibles, et qu’il place son héroïne en permanence sur le fil du rasoir. Alors certains mettent en cause l’interprétation de Natasha Richardson, d’autres la mise en scène de Volker Schlöndorff ; ce qui est certain, c’est que la Servante Ecarlate est un gros film mollasson.