Le retour des tomates tueuses

(Return of the Killer Tomatoes!)

 Les critiques

Nombre de critiques : 2

Total des points : 13

Moyenne obtenue : 6.50/10

n°2 - 7/10 Fog Horn

09 mars 2017

Dix ans après un premier opus poussif au possible, John de Bello et ses tomates génétiquement modifiées reviennent dans une aventure bien plus inspirée. On sent clairement l'influence des ZAZ (le fameux trio derrière Y A-T-IL UN PILOTE DANS L'AVION ? entre autres) dans la tonalité générale et, même si ce n'est pas du même niveau, le spectacle demeure réjouissant car rythmé et sans prétention. Le pitch, hommage aux séries B (voire Z) de science-fiction, est surtout prétexte pour le réalisateur à jouer avec tous les clichés du genre au fil de gags plus ou moins lourds et en faisant entrer au maximum le spectateur dans son jeu : les personnages s'adressent directement à la caméra, une voix off se plaint de l'abus de stock shots, le film s'arrête faute de budget ou s'amuse avec les placements produits... La bonne humeur est générale et, l'air de rien, George Clooney (encore inconnu à l'époque) y contribue en ayant la banane tout au long du récit.

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n°1 - 6/10 KX69

28 mars 2006

« Le retour des tomates tueuses » est une comédie très 80's qui rend un hommage parodique au séries B des années 50-60. Tandis que le premier volet, « l'attaque des tomates tueuses » pastichait les films d'invasion d'animaux mutants, le retour s'intéresse aux expériences des savants fous, le professeur Gangrene transformant des tomates en créatures humaines (une belle jeune fille sans tabou et une armée de guerriers clones de Rambo!). Le scénario fait de fréquentes digressions pour d'amusants clins d'oil sur la dure conception et les ficelles des séries B. Ainsi, comme le résumé du 1er film s'éternise, la voix off d'un spectateur demande si ce ne serait pas une façon de rallonger le film au moindre coût. Plus tard, une scène est brutalement interrompue par manque d'argent et après une discussion entre les acteurs, le producteur et le réalisateur, on décide de placer des marques tout le long du film pour pouvoir l'achever. Bref, le film s'amuse avec les codes du genre sans jamais le dénigrer et sans avoir d'autres ambitions que de divertir.

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