La Mouche
(The Fly)
Les critiques
Nombre de critiques : 10
Total des points : 83
Moyenne obtenue : 8.30/10
n°10 - 7/10 Chris
27 octobre 2015
On rentre rapidement et sans fioriture dans le vif du sujet, ce remake revu et corrigé par Cronenberg, repensé dirons-nous, vaut surtout par ses effets spéciaux et maquillages. Personnellement j'ai préféré LA MOUCHE NOIRE, le costume de Brundle-mouche fait parfois un peu caoutchouc. A la finale la créature fusionnée avec le télépode est tout de même particulièrement cauchemardesque.
n°9 - 9/10 Mouloud
24 mars 2011
J'ai vraiment été en empathie avec Seth Brundle, surtout à la fin. C'est vraiment un des premiers films qui m'a écoeuré au cinéma. C'est justement l'effet que D. Cronenberg tente de démontrer au public, et c'est plutôt bien réussi. La mise en scène est bonne et l'esthétique aussi. Très très bon film... ^^ a voir d'urgence!
n°8 - 8/10 Ubik
31 mai 2008
Le film de la reconnaissance pour Cronenberg ! Après de nombreux succès d'estime il accède enfin au succès international avec ce remake largement supérieur au film qui l'a inspiré. La réussite de LA MOUCHE réside dans le parfait équilibre trouvé entre l'horreur et l'émotion. Impossible de ne pas penser au cancer ou au sida en assistant à la déchéance physique et humaine de Seth Brundle, alors que son entourage et en l'occurrence Ronnie ne savent pas comment lui venir en aide. Cronenberg, grand directeur d'acteurs, permet à Jeff Goldblum et Geena Davis de livrer le meilleur d'eux-mêmes dans des rôles très difficiles, même sous des kilos de latex. Et que dire de ce final déchirant qui vous tire les larmes des yeux. LA MOUCHE est une grande tragédie et un grand film.
n°7 - 8/10 Sans nom
06 juin 2006
Un bon et beau film malgré des effets spéciaux un peu vieillissants mais tout de même biens réalisés. L'interprétation de Jeff Goldblum est plus que bonne. J'ai beaucoup apprécié ce film et aussi le scénario. Pour moi, ce film ne vieilli pas.
n°6 - 9/10 Fog Horn
22 février 2006
Je profite de la récente rediffusion télévisuelle de ce classique pour y aller de mon petit commentaire. Avec ce must des 80's, Cronenberg montre de façon magistrale que l'on peut faire un film à la fois distrayant et qui aborde des sujets profonds. L'accélération du récit est saisissante, démarrant SF pour basculer dans l'horreur, une narration qui suit la progression du cancer et de la folie de Brundle (énorme Jeff Goldblum). Cette progression est d'ailleurs magnifiquement illustrée par des maquillages extraordinaires (les amateurs de latex comme moi se régalent). Un fable morbide qui nous ramène à une réalité tout aussi triste que sont les maladies incurables et même la vieillesse. Superbe.
n°5 - 8/10 Sans nom
22 septembre 2004
Alors voila un bon film plutôt philosophique sur la tolérance et à l'amour vis-à-vis de ceux qu'isole la maladie. Le biologiste Seth Brundle expérimente la téléportation par décomposition, puis recomposition moléculaire, et va se transformer petit à petit en mouche, vu que la mouche elle aussi voulait expérimenter la téléportation ! A mon avis, Cronenberg a réalisé un chef-d'œuvre de film fantastique, supérieur au premier LA MOUCHE NOIRE de 1958.
n°4 - 10/10 bouchet nicolas
14 février 2004
A mon avis, c'est un film comme on en fait plus aujourd'hui . Cette version de la mouche noire est vraiment excellente. Quelques scènes sont cultes comme celle où Seth se téléporte dans son télépod et que la mouche pénètre avec lui, la transformation est vraiment bien faite. C'est une histoire incroyable qui nous apprend que si on ne contrôle pas ce que l'on fait et bien cela se retourne contre nous. Il y à une fort belle leçon d'humanité et Geena et Jeff Goldblum sont tous deux parfaits sans oublier John Getz dans le rôle du rédacteur en chef de Particle magazine. Bref voila un film CULTE
n°3 - 5/10 Sans nom
19 juin 2001
Avec la mouche, on a frôlé le chef d'oeuvre : la première heure est incroyablement pertinente et bien réalisée même si on sent le coup venir (la fusion avec la mouche) surtout si on avait vu préalablement "la mouche noire" remakée et martyrisée par un Cronenberg qui ne sait décidément pas achever ses films. Le film vous tient en haleine jusqu'aux étapes de transformation de Brundel (le héros (?)) et du début de la séparation psychologique entre lui et Geena Davis. La Mouche bascule alors dans le burlesque gluant et sanguinolant d'abord affreux puis carrément comique puisqu'on assiste à la fin à la fusion entre Brundel et sa machine, et que ce dernier dans un élan final d'humanité, fait poser à la petite Geena le canon de son fusil sur sa tempe, le tout en couinant. Ridicule. Pour les amateurs du genre, reportez-vous à la version originale qui, sans avoir les débordements d'effets spéciaux de son successeur, tient le suspense du début à la fin. Il y a tout de même dans cette version des petits éléments vieillots qui vous feront sourir.
n°2 - 10/10 Fontaine Sylvain
02 octobre 1999
La Mouche est une extraordinaire tragédie. La chair et l'esprit, l'instinct et la morale s'y affrontent en un combat déchirant. Il est pathétique Seth Brundle, qui sent monter en lui les instincts insectoïdes, qui doit affronter la mort de son humanité, qui s'enfonce dans des zones où personne n'a jamais été et où il sera seul à jamais. Il y a de quoi pleurer. Il y a aussi dans La Mouche l'exaltation d'être une créature faite de chair, et l'horreur que cette chair peut inspirer lorsqu'elle vous trahit. Il y a dans ce film une profonde méditation poétique sur la condition humaine. Un des chefs d'oeuvre de la science-fiction, que seule la science-fiction pouvait concevoir !
n°1 - 9/10 Xavier Penin
19 août 1999
A mon avis, c’est le meilleur film de Cronenberg. Bien sûr, il s’agit d’un remake du film de 1958, mais des thèmes y sont ajoutés, et le style personnel du réalisateur y trouve toute son ampleur. L’aspect purement SF du film se limite à la téléportation, qui n’est qu’un prétexte pour que s’exprime le thème préféré de Cronenberg : la maladie, la dégénérescence physique et mentale. Vers son milieu, le film tends vers l’horreur. On y découvre l’atrocité de la mutation de Brundle en une créature plutôt repoussante : la mouche. Jeff Glodblum est excellent, et incarne parfaitement le personnage du savant excentrique et psychotique, dans un style beaucoup plus crédible que dans la plupart des films. Même au cours de sa métamorphose écoeurante, Brundle reste un scientifique, analytique et raisonnable, et ce n’est que lors de la phase finale que son esprit semble chavirer lui aussi. On attend tout le long du film une solution qui n’arrivera jamais.
Scènes d’anthologie :
Brundle faisant des zooms arrière sur la structure génétique étrangère et découvrant petit à petit les poils, la patte, puis la mouche.
Brundle expérimentant sa force physique au bras de fer
Brundle mangeant comme une mouche