La momie aztèque contre le robot

(La momia azteca contra el robot humano)

 Les critiques

Nombre de critiques : 2

Total des points : 9

Moyenne obtenue : 4.50/10

n°2 - 3/10 Fog Horn

02 avril 2017

Dans le petit monde de la série B/Z, l'arme ultime pour remplir un métrage à peu de frais, c'est le stock shot ! Sauf que, comme pour tout, il y a des limites à ne pas dépasser, histoire d'éviter que le spectateur ne se sente définitivement pris pour un jambon. Et pour cet ultime opus de la trilogie mexicaine de LA MOMIE AZTEQUE, les limites ne sont pas dépassées mais carrément explosées puisque les 2/3 du film sont des stock shots issus des deux épisodes précédents ! Justifiés sous la forme de flashbacks pour remettre le spectateur dans le contexte, ces extraits ne font que repousser l'intrigue du fameux robot du titre qui ne démarrera que dans le dernier tiers (après plus de 40 minutes donc !). Inutile de préciser que tout est cousu de fil blanc et que seul la très courte joute physique entre la momie et le robot nanar éveille un peu l'intérêt.

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n°1 - 6/10 KX69

12 avril 2008

« La momia azteca contra el robot humano » est le troisième volet de la série mexicaine de la momie aztèque, après « la momia azteca » et « la maldicion de la momia azteca ». Toutefois, il n'est pas nécessaire d'avoir vu les deux premiers chapitres pour découvrir celui là. En effet, « La momia azteca contra el robot humano » reprend sur la moitié de sa courte durée (65mn) l'essentiel des intrigues précédentes. Du coup, il ne reste guère de temps pour développer ce troisième chapitre et après la découverte du robot mi-machine mi-homme créé par l'éternel savant fou, le dénouement ne tarde pas. Un dénouement un peu décevant, la confrontation promise par le titre s'achevant très rapidement. Le ton de l'ensemble est celui du serial puisant dans les classiques de l'Universal (Frankenstein, la momie.) et le passé mexicain (les aztèques et leurs mystérieuses pratiques.) auquel s'ajoute les thèmes à la mode : le nucléaire et le robot, une grosse mécanique pataude et peu efficace. Tout cela concourt à rendre cette curiosité sympathique et saluons au passage le courage de l'éditeur de DVD Bach films qui a publié à bas prix cette trilogie.

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