Meteor

(Meteor)

 Les critiques

Nombre de critiques : 4

Total des points : 25

Moyenne obtenue : 6.25/10

n°4 - 5/10 Fog Horn

05 mars 2022

En 1979, le genre catastrophe était à bout de course et ça se sent ici. Le spectacle est d'un grand classicisme, tous les codes sont respectés à la lettre sans volonté palpable de prendre un quelconque risque (si ce n'est le fait d'envisager une coopération idyllique entre les USA et l'URSS). Malgré un budget qui n'a pas l'air aussi élevé que celui des classiques de la catégorie, le film offre quand même quelques séquences de destruction sympathiques (même si les effets visuels ont pris un gros coup de vieux). On aurait juste aimé que les héros soient moins plantés sur leurs chaises de bureau (Sean Connery en tête).

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n°3 - 6/10 Chris

13 février 2016

Un film marquant sur la lutte entre les deux grands ennemis qui finalement collaborent et tournent leurs armes vers le ciel, pas sûr tout de même que l'URSS ait appelé son vaisseau porteur de missiles "Pierre Le Grand" qui était plutôt un Empereur (le peuple ne l'aurait pas toléré et rappellerait assez l'ancienne oppression). Bon c'est haletant et bien fait avec un Connery à contre emploi qui s'en sort bien.

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n°2 - 7/10 KX69

02 janvier 2016

Avec une réalisation classique et un scénario très linéaire, METEOR ne surprend guère. Toutefois le film fait passer un agréable moment, en présentant un florilège de destructions variées : Tsunami, avalanche, impact météoritique. Les effets spéciaux ont beaucoup vieilli : si les séquences spatiales restent encore très acceptables, les scènes de catastrophes ont subi les outrages du temps (dus en partie à une économie de moyens), notamment celle de la destruction de New York pour laquelle de simples stock-shots de démolition de bâtiments ont été utilisés. J'ai été agréablement surpris par l'optimisme du scénario qui en plein guerre froide célèbre une collaboration USA-URSS, sans entourloupe ni arrière-pensée pour sauver la terre. METEOR nous renvoie aux Kaiju Eiga japonais qui mettent souvent en scène des réunions internationales destinées à combattre les monstres géants qui foutent le bordel. On retiendra également le franc-parler du personnage qu’interprète Sean Connery : Ceux qui ont vu le film se souviennent sans doute encore de sa technique pour balayer le sol!

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n°1 - 7/10 BELMONT Frédéric

16 septembre 2002

Alors, comme ça, je suis le premier à déposer une critique pour ce classique? Vous devriez avoir honte tant "Meteor" est une perle qui vaut le détour. Personnellement, la première fois que je l'ai vu remonte à ma CE1, je ne devais pas avoir plus de 7 ans! Et j'en garderai toujours un bon souvenir; :-D. D'entrée de jeu, le scénario de base respire vraiment le déjà vu (vu depuis notre bonne vieille 2002) et je crois n'étonner personne en vous apprenant que notre bonne vieille Terre est menacée par un météore venu du fin fond de l'espace. Tourné en pleine vague de films catastrophe, la même année que "Airport 80" ou "Y a-t-il un pilote dans l'avion", Meteor se démarque surtout par son approche internationale sérieuse de l'événement. Ici, pas d'effets spéciaux mirobolants, de vannes fascisantes contre Européens, Irakiens ou Indiens le tout mâtiné de patriotisme sauvage. Non, la communauté internationale se mobilise pour trouver une solution pour empêcher que n'ait lieu le terrible impact et pour une fois, nous voyons les dignitaires américains, soviétiques et même chinois réunis à la même table. Une trêve planétaire s'amorce donc la Guerre Froide que se livrent les deux super-puissances du moment. Notre bon vieux Sean Connery fait son apparition dans une sombre affaire de divorce, suivi de près par le Commandant John Koeni... pardon, je veux dire Martin Landau, l'acteur tout droit recyclé de "Cosmos 1999", nous fait un come-back dans un splendide uniforme de la marine américaine (vous me communiquerez l'adresse de son tailleur). Au lieu d'aller de procéder à un rodéo de l'espace comme Bruce Willis ou Clint eastwood, les Terriens décident d'unir leurs forces à la propulsion de missiles nucléaires à destination du fameux météore. Si la tactique part d'un bon sentiment, elle est malheureusement vouée à l'échec puisque, bien qu'amoindrir, l'astéroïde bombarde quand même la Terre en plusieurs points du globe. Je garde un souvenir poignant de l'esquimau sibérien qui voit un astéroïde s'écraser dans l'Oural (cette catastrophe n'est pas sans rappeler celle de 1908). La destruction de New-York avait elle aussi quelque chose de prophétique car le réalisateur se contente de montrer une grand lueur blanche qui illumine le ciel de la Côte Est (enfant, lorsque je voyais la statue de la Liberté baignée dans cette énergie lumineuse, je crus que son flambeau allait s'allumer comme une simple bougie!). Mais la séquence la plus époustouflante est, sans conteste, le tsunami qui ravage Hong-Kong : impossible d'oublier cette vague géante qui déferle sur les buildings du dominion britannique et du commentateur héroïque qui décède dans l'exercice de ses fonctions. C'est tout à fait le genre de scène qui manque au soporifique "Waterworld" mais que l'on retrouve dans la version longue du fabuleux "Abyss" réalisé 10 ans après "Météor". Avec le recul, on se rend compte que Meteor ne donne pas dans la surenchère actuelle, les effets spéciaux paraissent sobres mais sont redoutablement efficaces. Son grand défaut selon moi est de proposer une fin un peu trop enthousiaste pleine de retrouvailles. Celle de son concurrent "Deep Impact" faisait preuve d'un peu plus de réalisme.

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