Star Wars : épisode I - La Menace fantôme
(Star Wars: Episode I - The Phantom Menace)
Les critiques
Nombre de critiques : 36
Total des points : 240
Moyenne obtenue : 6.67/10
n°36 - 5/10 Sans nom
12 août 2012
Je me souviens : 1999... Jour J-60... On n'y croyait plus, et pourtant, c'est vrai : après 16 ans d'absence, Star Wars va enfin faire son grand retour ! Jour J-40... Les photos publiées dans la presse sont particulièrement alléchantes : de nouveaux personnages, mais aussi de vieilles connaissances. C3PO encore inachevé, Yoda nettement plus jeune et Obi Wan, presque encore un gamin ! Et l'autre, là, avec son visage rouge et noir et son double sabre-laser, il a vraiment de la gueule ! Jour J-20... Des bribes de scénario commencent à circuler, l'histoire s'annonce passionnante ! Jour J-10... Plus que dix fois dormir... Vivement dix jours plus vieux ! Enfin le Jour J arrive... Et on a droit à ÇA ! Non, non, pas le ÇA de Stephen King, ÇA : Star Wars Episode I, alias "La menace fantôme". Malgré toutes les définitions que peuvent en donner tous les dictionnaires, ce jour-là, le mot "déception" a pleinement pris son sens : brûler d'impatience pour un nouveau "Star Wars" et voir arriver un long, très long épisode de "1, rue Sésame". L'indigence du scénario a mille fois été commentée, je n'y reviendrai pas, pas plus que sur la débauche d'effets spéciaux pas toujours utilisés à bon escient. Et que dire de la multitude de nouveaux personnages, parfois franchement grotesques et souvent inutiles ? L'équation est simple : beaucoup de personnages = beaucoup de figurines-jouets = beaucoup de flouze. CQFD. Pour ce qui est des protagonistes, autant dire que cela oscille entre le pire et le meilleur. Commençons par le meilleur, histoire de ne pas constamment dire du mal. Deux personnages sortent exceptionnellement du lot : tout d'abord Palpatine. Sous le politicien retors et mielleux, par le jeu subtil de l'excellent Ian McDiarmid, s'annonce déjà le futur empereur maléfique qui fera trembler la Galaxie. Obi Wan, jeune et en quête de maturité, s'avère parfaitement crédible et trouve en Ewan McGregor l'interprète idéal. Ces deux personnages, particulièrement réussis, représentent le véritable lien avec la première trilogie. Avec un peu d'indulgence, on peut y ajouter Yoda, même si son rajeunissement un tantinet excessif a de quoi déconcerter. Du côté des nouveaux venus, Qui-Gon tire très bien son épingle du jeu et constitue un personnage intéressant. Il aurait pu en être de même pour Dark Maul, aux aptitudes et au physique réellement impressionnants, si George Lucas avait consenti à lui attribuer ne fût-ce qu'un soupçon de personnalité. Quant à la très belle Natalie Portman, elle aurait mérité mieux qu'une reine Amidala certes pleine d'attraits, mais un peu trop connotée Comtesse de Ségur et Santa Barbara. Venons-en à présent au pire. La médaille d'argent du Personnage le plus Foireux est décernée à Annakin Skywalker (applaudissements) ! Comment admettre une seconde que cette insupportable petite tête à claques puisse un jour devenir le redoutable Dark Vador en personne ? Certes, la chronologie étant ce qu'elle est, il fallait bien que le personnage principal de la saga nous apparût dans cet épisode sous les traits d'un enfant. Mais celui-ci, franchement, non ! Rien, ni ses airs boudeurs, ni ses midicloriens, ni ses "yeaaaah" qui vous donnent furieusement envie de lui filer des tartes, rien en lui ne préfigure le futur Dark Vador, ni même le futur Anakin impulsif et tourmenté des deux prochains opus. Il paraît qu'on pardonne tout à un enfant... eh bien non, pas toujours. Et enfin, pour clôturer cette cérémonie, la médaille d'or du Personnage le plus Foireux est remportée par Jar Jar Binks (applaudissements) ! Là, on peut affirmer sans exagération qu'on atteint le summum de l'horreur, le climax de la connerie et l'apothéose du foutage de gueule. Oui, George Lucas a osé. On le savait volontiers enclin à l'humour puéril, con-con et pachydermique (je persiste à penser que Lucas excelle dans le registre dramatique et se cartonne lamentablement dès qu'il essaie un tant soit peu d'être drôle), mais à ce point, c'est à ne pas croire ! Je n'ai aucune envie de gloser sur cet immonde et haïssable Jar Jar Binks, totalement indigne la superbe saga à laquelle Lucas a cru devoir l'inclure, si ce n'est pour relever une pointe d'opportunisme et de démagogie qui me déplaît tout particulièrement : en 1999, le politiquement correct faisait déjà ses ravages et déjà, il était de bon ton de faire figurer certains types de personnages dans un film. Même totalement idiot, Jar Jar Binks n'est jamais que la transposition du "p'tit gars des quartiers difficiles", tchatcheur et démerdard, auquel tout ado pré-pubère normalement constitué rêve secrètement de ressembler. Pour moi, ce personnage a été la cerise pourrie sur un gâteau déjà indigeste et, après la vision de cette "menace fantôme" qui m'avait si cruellement déçu, j'avoue être sorti de la salle animé d'une sombre colère contre George Lucas, résolu à lui pardonner à la seule condition que le film suivant fasse, dès la séquence d'ouverture, mourir Jar Jar Binks dans d'atroces souffrances. Tu ne l'as pas fait, George, et c'est dommage : pour une fois, tu aurais réussi un vrai effet comique. Allez, sans rancune, George ! Raphaël L.
n°35 - 7/10 Chris
30 juin 2012
Difficile de dire plus que ce qui a déjà été dit, beaucoup d'arguments pour ou contre s'opposent pour ce film et les points de vue diffèrent. Bon, avant tout c'est un film plutôt pas mal en ce qui concerne les acteurs, moyen peut-être sur l'histoire immédiate, mais tout ceci s'insère parfaitement dans une saga à l'histoire plus vaste et plus complexe... Voilà, pour moi le moins bon des six, tout de même un bon film de Science-Fiction.
n°34 - 8/10 nostromo
21 décembre 2010
Ce 4ème opus a su garder la féerie de la précédente trilogie. Il est d'ailleurs pour moi le meilleur de la 2ème trilogie. L'histoire à l'origine de la saga et très prenante et les personnages sont très crédibles. L'atout majeur de ce film est Liam Neeson dans le rôle de Qui-Gon Jinn qui en plus d'être un personnage centrale du film, a su donner une intensité à son personnage. Le bémol est pour les effets spéciaux qui apparaissent beaucoup trop souvent.
n°33 - 7/10 Sans nom
07 avril 2005
Ben là, on peut rien dire ! Si on est fan, on aime c'est forcé, une pointe de ringardise (comme dans les vieux), des combats à tout va (comme avant), des trucs un peu n'importe quoi (comme tjrs), et un humour agréable (comme d'habitude). Non c'est pas mal !
n°32 - 8/10 Sans nom
05 janvier 2005
Je ne suis pas un vrai fan de Star Wars, mais en regardant bien, je peut dire que c'est vraiment le film qui m'a mis tout au long de mon enfance des choses dans la tête. Il m'a fait rêver à un point que maintenant, la science et l'astronomie sont devenues pour moi deux grandes passions et m'ont rendus pratiquement incollable sur le sujet. Par exemple entre parenthèses les voyages dans l'hyperespace sont théoriquement possibles en jouant sur la déformation de l'espace-temps, ce qui permettrait de glisser dans l'espace comme un surfer sur une vague et de se déplacer plus vite que le Faucon Millenium. Mais bref revenons à nos moutons...
J'ai du voire ce film 2 fois pour pouvoir le cerner complètement et accepter certains détails un peu lourds. Par exemple, le jeune Anakin qui ne sait pas piloter de vaisseaux mais qui arrive à anéantir à lui seul un croiseur: on peu accepter ça en se disant que c'est la force qui l'a aidé. Ou bien Qui-Gon qui trouve par hasard Anakin sur Tatooine et se rend compte que c'est un super jedi: encore l'oeuvre de la force.
Bref, pas mal de détails que l'on trouve incohérents au début mais qui, en regardant de plus près, peuvent trouver une explication finalement relativement cohérente, ce qui rend le scénario plutôt bien pêchu. Il faut regarder le film une seconde fois sans être de mauvaise foi pour s'en rendre compte.
De plus, il faut se mettre dans la tête que ce film s'adresse à tous publics et surtout aux plus jeunes qui n'ont pas eut la chance de vibrer avec la 1ere trilogie (ils ne s'intéressent pas du tout aux genre et les effets spéciaux sont trop vieux), donc on essai de les séduire avec un alien gentil et un peu idiot nommé Jar Jar Binks, et on évite très soigneusement toute scène trop violente ou effrayante.
Pour ce qui est de l'action, on retrouve toujours l'esprit Star Wars avec des scènes toujours très rapides et une bande son qui en met plein les oreilles, comme la scène de la course de pods qui est pour moi une scène anthologique (j'ai vu le film dans un cinéma ou les hauts parleurs sont fixés au plafond par de longues tiges metalliques qui font vibrer toute la salle à chaque pétarade sonore, je vous dis pas l'effet!). Certains ont trouvée cette scène trop longue mais moi j'en redemande.
Il ne faut pas écouter les mauvaises langues qui disent que ce film est nul, scénario pourri, effets spéciaux pas beaux, trop de ceci, pas assez de cela et patati et patata... Star Wars est la seule, et la plus grande épopée du genre à être sorti en film et à réussir à alimenter le rêve de coquète de l'espace, et peut être aussi, à déterminer l'avenir de certains. (Son challenger pourrait être "Fondation", roman d'Isaac Asimov).
n°31 - 5/10 Anan 7
18 août 2003
Oula quelle déception! ayant beaucoup apprécié la première trilogie je m'attendais à mieux. Malheureusement lucas s'est limité à faire un film à effets spéciaux et il faut bien l'avouer ceux ci sont de grande qualité. Malheureusement l'histoire du film n'est pas très prenante et les acteurs franchement pas terrible. On a l'impression que certains dialogues entre la reine amidala et le futur dark vador sont directement tiré d'un épisode de dawson, ça fait vraiment pas serieux! et on a beaucoup de mal à croire que le freluquet qui joue anakin puisse devenir le terrible dark vador de la première trilogie.
n°30 - 8/10 Lukaz
10 juin 2003
Ca avait bien commencé. Avec l'épisode I, je retrouve la magie de la première trilogie. C'est vrai cependant que les effets spéciaux par ordinateur sont trop froid et on a du mal à accrocher sur les personnages virtuels alors que les effets animatroniques (inoubliable Jabba the Hutt dans le retour du Jedi) sont plus présent, ce qui est normal puisqu'il sont en contact direct avec les acteurs et pas une projection sur fond bleu. enfin bref La menace fantôme me plait, on y retrouve tous les ingrédients de la première trilogie ... Dommage que Lucas n'a pas continué dans cette voie pour nous pondre un épisode 2 en dessous de tout.
n°29 - 7/10 patrice
23 mars 2003
Un film qui m'a évidemment déçu à sa sortie à cause de la magie des trois épisodes précédents que j'avais encore dans la tête (j'avais douze ans quand La Guerre des Etoiles est sortie sur les écrans). Aussi curieux que vous pourrez le trouver, ce film aurait été vraiment plat sans l'excellente prestation, énervante à souhait, du débile numérique de service... Dans dix ou vingt ans, quand on parlera de la Menace Fantôme au passé, si on s'en souvient encore, on pensera plus au calamiteux Jar Jar Binks (Jar Jar must die!) qu'au héros sans peur et sans reproche Qi Gon Jin. Surtout que ce dernier se fait dégommer au cours d'une (superbe, il faut le dire) bataille au sabre laser, par une espèce de type au visage bariolé, très fort, certes, mais dont le charisme n'égale que sa capacité à s'exprimer. Je préfère de beaucoup le compte Dooku, dans le genre super-vilain très méchant. Et encore plus Dark Vador!
n°28 - 5/10 Sans nom
25 janvier 2003
Et bien je comprends pourquoi je n'étais pas allé le voir a sa sortie. C'est carrément pour un public dont je ne fais plus partie depuis longtemps. C'est quand même très bien fait visuellement. Mais bon, quand on voit comment les choses sont compliquées dans l'existence, et la qu'un enfant de 6 ans (tout jedi qu'il fut) dégomme le générateur des cyborgs a la fin, et ce sans avoir fait expres, ben non ça passe plus. :) Pour qu'un film prenne il est nécessaire qu'il soit crédible quelque soit la dose de fiction. Il faut que les réactions des personnages soient naturelles, et que l'on ressente les choses "comme si on y était". Donc la c'est difficile de s'identifier a ces personnages sans grande profondeur et sans surprise. (On se croirait a Disneyland de l'espace...)
C'etait toute la force de la guerre des étoiles, on ressentait le coté lugubre et implacable de Darth Vador. Là tout ça s'est envolé. Ca n'impressionne plus. Pareil le coté disciple, façon maître zen "tu dois te concentrer dans l'instant présent", on ne le ressent pas assez. Mais Lucas n'a peut-être pas envie de faire une œuvre bouddhiste non plus ? hehe :)
Bref, je comprends mieux pourquoi (ayant vu ce film que maintenant !!) je n'ai pas été appelé par la sa 'force'. Tout simplement un déluge d'effets ne saurait palier un manque de "présence", comme si le sens de ce film était complètement second: engranger des recettes, faire planer toute la famille. (merci d'être venu, au revoir). Cela dit je suis curieux de revoir le numéro 4, peut-être vais-je pareillement détester ? Et réaliser que décidément j'ai bien grandi...
n°27 - 5/10 Fog Horn
27 août 2002
“Chaque saga a un commencement.” annonçait avec grandiloquence le teaser avant la sortie de LA MENACE FANTOME... C’est un fait, mais toutes n’en ont pas un aussi médiocre. L’apport de nouveaux éléments par rapport à la première trilogie (épisodes 4 à 6) est proche du néant. Tout ce que l’on apprend, c’est que celui qui deviendra plus tard LE bad guy de toute une génération savait bien conduire de drôles d’engins étant gamin, c’est tout ce que j’ai retenu. A cela s’ajoutent des détails qui m’ont vraiment agacé : le scénario et une sombre affaire de passages douaniers qui sont taxés par les méchants, le personnage de Jar-Jar Binks à clouer au mur, la séquence de la course qui tombe comme un cheveu sur la soupe, le look de Darth Maul ridicule avec ses cornes (là, y’a pas d’embrouille possible, c’est bien un vilain), le combatfinal au sabre expédié en deux-temps-trois-mouvements (c’était ça le clou du film ?!)... Et je ne parle pas des répliques du jeune Anakin à la limite du supportable (je cite “aaah !” ou encore “oooh !” mais aussi “ouah !”). L’histoire est mal racontée et mal filmée : les cadrages sont basiques, sans âmes, George Lucas n’a plus trop l’air d’y croire. Courage George, plus qu’un et c’est terminé ! Finalement, le seul élément enchanteur reste la présence de la douce Natalie Portman... Que la force soit avec elle !