La machine à explorer le temps

(The Time Machine)

 Les critiques

Nombre de critiques : 16

Total des points : 138

Moyenne obtenue : 8.63/10

n°16 - 8/10 Fog Horn

26 juin 2019

Une belle réussite ! Déjà, on sent à l'écran qu'il y a du budget, mais surtout la mise en images de cet incroyable voyage dans le temps a été faite avec sérieux et une bonne dose de créativité. Le design de la machine façon ère victorienne est vraiment sympa et cette idée que le héros voit autour de lui le temps passer à grande vitesse est franchement géniale (la vision du mannequin dont la tenue évolue avec les époques assez poétique). L'époque juste avant l'apocalypse nucléaire est succinctement montrée mais la séquence reste saisissante. Le dernier acte est un poil moins surprenant quoique les Morlocks ont une bonne tronche et la conclusion en demi-teinte est en accord avec l'esprit globalement désenchanté du métrage.

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n°15 - 8/10 KX69

08 février 2015

Un classique toujours efficace même si l’on peut regretter la froideur scientifique de l’observation de trois guerres mondiales (peut être aussi dû à la rapidité du voyage du personnage). La façon de symboliser le passage du temps est réussie même si l’on peut douter qu’un mannequin et une boutique de vêtement perdure aussi longtemps dans le temps. Je trouve le film assez sombre sur le temps qui passe et sur la nature humaine. Comme dans LA PLANÈTE DES SINGES, on trouve l’idée de la destruction de la civilisation conduisant à la régression de l’humanité et son exploitation par une espèce autre, quoique ici les Morlocks sont aussi issus de l’humanité. Mais une humanité devenue monstrueuse, notamment par son usage du cannibalisme. C’est un peu la lutte des classes à l’envers: les Elois sont oisifs recevant nourriture et vêtements des Morlocks, peuple industrieux et souterrain, pour qui les Elois sont du bétail. Peut-être une vision cauchemardesque du danger communiste! Les scènes montrant les Elois hypnotisés par les sirènes se dirigeant jusqu'au repaire des Morlock sont toujours aussi traumatisantes. Au-delà du divertissement un brin cauchemardesque, le film est propice à de multiples réflexions sur l'humanité et son goût pour la guerre.

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n°14 - 8/10 Chris

20 mars 2013

Un grand film qu'il m'a été donné de voir plusieurs fois et toujours avec bonheur. Le scénario adapté du livre de H.G. Wells est une assez fidèle adaptation et le visuel est parfait !

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n°13 - 7/10 CritikdeRiddick

02 novembre 2012  Attention spoiler

Qui n’a pas rêvé de voyager dans le temps, explorer le futur ? H.G.Wells en a certainement beaucoup rêvé au point d’occulter le passé et de donner son nom au héros de l’histoire. Dans ce film l’inventeur de la machine traverse les 2 guerres sans vraiment s’émouvoir ni se poser des questions sur les raisons de celles-ci. Il voyagera jusqu’en l’an 801702, rien que cela, pour découvrir des survivants à la destruction mondiale, qui sont amorphes et désœuvrés, ne sont en fait que le garde-manger de créatures hideuses (pas très bien réussies) qui vivent sous terre. Bon il y a de bonnes trouvailles dans ce film comme la façon de visualiser le temps qui se déroule. Mais il faut raison garder, cela manque de profondeur, d’émotions, le concept est là mais cela reste un peu trop cérébral dans la façon dont le héros appréhende les évènements qui surviennent. Evidemment pour un roman publié en 1895 et pour un film de 1960 c’est une œuvre incroyable.

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n°12 - 10/10 SOMME Benoît

18 septembre 2010

Film a voir et à revoir sans cesse... De toute façon, le temps n'existe pas lorsque l'on regarde ce film, c'est cela qui est formidable... Le remake est bon mais la fin un peu étrange...

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n°11 - 9/10 Arcahna

18 juin 2008

Encore un de mes classiques favoris avec " voyage au centre de la terre", quel régal de les retrouver à leur sortie dvd, quelle inventivité pour l'époque aussi, même si il ne faut guère trop regarder de près les Morlocks qui font plus sourire que peur. Je repasse ce dvd régulièrement avec toujours le même plaisir car il faut bien reconnaître que les films SF actuels n'ont plus ce goût là, même les meilleurs.

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n°10 - 9/10 KhorsKan

09 mars 2004

Que l'on affectionne ou non les histoires de voyages temporels, "La machine à explorer le temps" est le genre de film que l'on retient indéfiniment. Même si le film a quelque peu vieillit, il n'en demeure pas moins excellent sur bien des aspects : scénario, réalisation, jeux d'acteurs et décors (pour l'époque) ... La version modernisée ne manque pas d'intérêt également, mais l'original reste tout de même mon préféré ! Je n'ai qu'un seul regret : qu'il n'y ait pas eu de suite cinématographique.
(je me souviens avoir feuilleté à la fnac une suite présumée - pas de wells - relatant les aventures du personnage principal retournant donc dans le futur, mais se retrouvant dans une société gérés par les Elois et les Morlocks unifiés ...)

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n°9 - 10/10 DAHU

30 juillet 2003

Cela fait plus de 30 ans que je connais ce film, et j'ai toujours autant de plaisir, même si évidemment je le connais par coeur, à le regarder. Et si les effets spéciaux peuvent aujourd'hui paraître désuet, le scénario et la brillante interprétation de Rod Taylor inscrivent ce film au panthéon du cinéma de science-fiction

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n°8 - 8/10 BELMONT Frédéric

26 août 2002

Aaaaaaaaaaaaaaaaaah!!!!!!!! Que voilà un bon classique des années 1960, que je n'ai vu qu'une seule fois à la télévision et seulement quelques mois après avoir lu le roman de H.G.Wells (en 1988). J'aime beaucoup cette adaptation cinématographique, non pas parce qu'elle est fidèle au roman mais parce que l'auteur, George Pal, nous fait part de sa vision pessimiste du sujet (qu'il retranscrit dans un contexte de guerre froide entre les Etats-Unis et l'URSS). Seule une adaptation cinématographique pouvait rendre compte visuellement du concept proposé de l'écrivain.

Certes, la trame originale n'est pas tout à fait respectée mais le film nous replonge dans la légendaire Angleterre victorienne au nouvel an 1901 ("Bonne année! Bon siècle" aiment à se dire les Londonniens). Tout comme dans le roman, l'explorateur raconte sa théorie du temps à un groupe d'amis incrédules qui se rient de lui. Aussi décide-t-il d'effectuer, seul, un premier voyage à bord d'une Machine à explorer le temps, fruit de plusieurs années de labeur acharné dans son atelier de recherche scientifique.

Le voyage dans la dimension temporelle est certainement la séquence la plus fabuleuse et la plus émouvante du film. Car, contrairement à bon nombre d'autres productions du genre, la projection dans le futur n'est pas instantanée mais progressive. Et pour commencer, Pal enrichit même la vision prophétique de son auteur favori en montrant simultanément, posés sur une table, les aiguilles d'une horloge tournoyer à toute vitesse ainsi qu'une bougie fondre à vue d'oeil pour simuler l'accélération dans le temps de la machine. Tout se déroule comme dans un film projeté à l'accéléré et on se rend compte alors que Wells a carrément inventé, de par ses descriptions, le principe du rembobinage en vitesse rapide (tout cela, un an avant l'invention du cinéma par les frères Lumière en 1895). La retranscription visuelle fait preuve d'une incroyable ingéniosité, en dépit du budget limité et du résultat kitsch à l'écran. Protégé dans la sphère temporelle interne de sa machine, l'explorateur voit son environnement extérieur se modifier de plus en plus rapidement à mesure que la machine accélère sa progression dans le temps. La pièce se charge de bibelots qui vont et viennent (ou plutôt, apparaissent et disparaissent, devrais-je dire), la course du soleil s'apparente à un arc de feu dans le ciel, le jour et la nuit se confondent dans une aura grisâtre et brumeuse conforme aux descriptions de Wells, des échafaudages se construisent partout à vue d'oeil tandis que le mannequin de la boutique d'en face se pare à chaque seconde d'une nouvelle mode successive à venir. Le XX° siècle arrive à toute allure et, avec lui, son cortège d'avions qui filent dans le ciel comme des fusées sans parler des gratte-ciel qui inondent le paysage urbain de leurs imposantes statures futuristes. L'explorateur ne décidera de ralentir sa course dans le temps qu'au 800ème millénaire mais là où George Pal innove, c'est qu'il propose trois arrêts successifs en 1917, 1940 et 1966. Pour son malheur, l'explorateur tombe sur des périodes de guerre de plus en plus destructrices et on comprend alors que le film est un plaidoyer contre la folie meurtrière des hommes. Au passage, on appréciera la présence de l'interlocuteur de 1917 qu'il retrouve vieillard en 1966, juste avant l'anéantissement de la Terre part la Bombe H.

Après l'époustouflante séquence du voyage dans le temps, l'arrivée du héros dans les années 800 000 fait bien pâle figure. Les décors, tournés en studios, censés représenter une Terre verdoyante post-atomique font bien pâle figure de nos jours. Cependant, le panorama ressemble quand même à une exo-planète. Les fameux Eloïs décrits par Wells ont curieusement maintenu l'usage du Français et lorsque l'explorateur leur demande qui est leur chef, l'un d'entre eux répond :"Il n'y a pas de gouvernement".--------> Lapsus révélateur! Etrange qu'un être inculte ait une notion d'un tel concept. Il aurait dû dire : "Qu'est-ce qu'un gouvernement?" C'est comme si un élève de maternelle nous disait : "Chez nous, il n'y a pas de syndicat d'initiative lié à la CFDT du XX°ème au sein de notre classe." Curieux, non? En tout cas, l'humanité a bel et bien régressé au stade d'une société oisive et ludique, qui se prélasse sur les acquis en ruines de civilisations intermédiaires disparues. La fameuse Weena est devenue une blonde pulpeuse pour satisfaire aux exigences d'un public en admiration pour Marylin ou Brigitte Bardot.

Je ne dévoilerai pas la fin du film mais je tiens à préciser que le remake 2002 du descendant de l'écrivain est encore plus infidèle au roman, d'autant que l'action se passe à New York et qu'il y mêle une intrigue inutile d'épouse assassinée. La séquence du voyage y est encore mieux réalisée (et adresse même un clin d'oeil à George Pal avec la transformation du mannequin) mais souffre de la froideur des images de synthèse. Quant à l'arrivée dans le futur, on s'embourbe dans un pâle remake de la "Planète des Singes" de Tim Burton.

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n°7 - 10/10 JCR

13 août 2002

UN GRAND CLASSIQUE, UNE HISTOIRE PASSIONNANTE POUR UN FILM QUI A UNE ÂME AVEC DES ACTEURS CONVAINQUANTS.TOUS LES INGRÉDIENTS POUR UN FILM QUI LAISSE VRAIMENT QUELQUE CHOSE.INTEMPOREL COMME LA MACHINE.

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