Johnny Mnemonic
(Johnny Mnemonic)
Les critiques
Nombre de critiques : 6
Total des points : 34
Moyenne obtenue : 5.67/10
n°6 - 6/10 Fog Horn
05 mai 2016
Du potentiel, il y en avait. Dommage que le résultat final soit juste du niveau d'une série B. En brassant les thèmes de la mémoire et des réseaux informatiques, l'histoire de JOHNNY MNEMONIC rappelle par moments l'univers de Philip K. Dick (notamment TOTAL RECALL avec son aspect course-poursuite). L'ensemble manque hélas d'ambition. Tout le background technologique est exploité maladroitement (d'où son aspect déjà daté) et le scénario bancal manque globalement de consistance (avec une grosse baisse de régime dans son dernier tiers). C'est regardable mais rien d'inoubliable (à part la belle Dina Meyer).
n°5 - 6/10 KX69
22 février 2010
Même si la représentation du cyberworld est déjà un peu datée, le film part sur de bonnes idées. Mais l'ambition de la description d'un futur technologique fait rapidement place à une série B honnêtement distrayante. Le film est visuellement et esthétiquement (costumes, décors à la Blade Runner un peu fauché) ancré dans les années 80. Le personnage interprété par Keanu Reeves est quasiment en ligne claire. On imagine aisément ce qu'aurait pu donner une adaptation BD par Yves Chaland. J'ai bien aimé le personnage barré du prêcheur sans m'apercevoir d'ailleurs qu'il s'agissait de Dolph Lungren. Au final, Johnny Mnemonic est un film décent mais loin d'être enthousiasmant.
n°4 - 5/10 Chris
05 juillet 2009
Un film fidèlement adapté par Robert Longo de la nouvelle éponyme du receuil "gravé sur chrome" de William Gibson et dont le ton particulièrement juste pour un texte de 1985, donne le "la" du mouvement Cyberpunk. La trouvaille du dauphin Jones porte l'idée du scénario. Pour ma part Keanu Reeves interprète parfaitement l'acteur principal et donne par sa présence de la densité au film qui est divertissant. On passe un très bon moment en le regardant!
n°3 - 7/10 Sans nom
29 janvier 2003
Je trouve les critiques un peu dures. C'est un bon petit film avec peut-être une perte de tonus sur la fin. On retrouve Keanu Reeves de Matrix, et rien que pour ca on apprécie, car son personnage est très intéressant. Il est un sorte de clandestin de haut vol qui n'a pas hésité à altérer son cerveau (perdant ainsi une partie de ses souvenirs) pour abriter une memoire qui sert de media a des trafics d'informations high-tech. Il se voit mêlé a une cause qui le dépasse, lui qui cherchait que l'enrichissement.
Le rythme de film est pas mal je trouve, aidé par la course contre la montre dans laquelle Johnny se trouve coincé. Il faut bien sur passer sur pas mal d'invraisemblances, car c'est plus un divertissement qu'autre chose. Je crois qu'il est basé sur un livre de Gibson, et il semble que l'adaptation ait déçu pas mal de gens. D'ou les mauvaises critiques. Mais bon il ne faut pas l'enterrer loin de la. Somme toute c'est tres plaisant a regarder. Parfois, on sens une petite influence blade-runner, avec la ville mi-moderne mi-décadente, et ses "pommés" qui se font greffés des implants pas toujours très surs.
Bref ca se laisse bien regarder. De plus quelques effets spéciaux viendrons parsemer le tout. Moi j'ai bien aimé.
n°2 - 6/10 Fabien Tournel
10 avril 2001
L’univers de William Gibson, l’un des chefs de file du courant cyberpunk dans la littérature de science-fiction, offre un décor foisonnant et son scénario ne manque pas de bonnes idées, comme les femmes optimisées gardes du corps et l’agent très spécial Jones. Ajoutez à cela un bon fond : une charge contre la surcharge d’informations et l’omniprésence dela technologie, et vous obtenez une histoire dont le potentiel est bien réel. Johnny Mnemonic aurait presque pu être une sorte de Matrix avant l’heure. Oui, si seulement l’action, qui se voit avancée au premier plan, n’était pas si sommaire et si mal réglée. Dès le premier affrontement, on bascule dans une succession brouillonne de clichés et d’invraisemblances. Faire appel à des acteurs japonais et situer vaguement l’action en Asie ne suffit pas pour injecter originalité et percussion dans les scènes de combat. Ni des effets spéciaux esthétiques et convaincants, ni des acteurs honorables (Keanu Reeves, Dina Meyer et Takeshi Kitano, voire même Dolph Lundgren en Raspoutine blond) n’y peuvent rien changer ; cadrage et montage manquent trop d’envergure et de souplesse. La mise en scène de Robert Longo est tout simplement passable.Au final, Johnny Mnemonic reste bloqué dans l’antichambre qui sépare les séries B des monuments de la SF, un film honnête parmi tant d’autres.
n°1 - 4/10 Sans nom
13 mars 2000
Une histoire de base intéressante, écrite par Gibson, mais le résultat à l'écran n'est pas tout à fait à la hauteur de la qualité du roman. Les personnages sont quelquefois un peu carricaturaux. Beaucoup de pirotechnie à la fin mais pour peu de choses.Reste néanmoins le charme de certains acteurs qui sauve in-extremis le film du naufrage. La mise en scène, quant à elle, est très peu inventive et tombe souvent dans la facilité. Les scènes en images de synthèses sont toutefois de très bonne facture et apportent le cote "cyber" du film. A voir si on est amateur du genre...