Invasion Los Angeles
(They Live)
Les critiques
Nombre de critiques : 9
Total des points : 68
Moyenne obtenue : 7.56/10
n°9 - 8/10 Chris
02 mai 2014
Bien que ce film soit au départ une série B je l'ai vu pas mal de fois sans m'en lasser. Il fallait inventer cette histoire et Carpenter est à l'origine de pas mal de grands films. Cette idée des Aliens que l'on découvre a travers des lunettes de soleil. Très bon pour moi l'un des classiques récents de la SF.

n°8 - 8/10 KX69
13 août 2011
Une bonne idée de départ + un bon traitement gentiment anar + un working hero américain qui loose + un bon réalisateur qui se fait plaisir (la plus longue bagarre de rue de l’histoire du cinéma) + une absence de prétention = Un bon petit film que l’on voit et revoit avec plaisir.

n°7 - 5/10 Eoforwine
23 septembre 2010
La vraie raison de ma participation à la critique de ce film "They live", tiré d'une nouvelle de Ray Nelson (Eight o'clock in the morning, dont je ne possède aucune copie et donc ne peux vérifier si les lunettes y sont présentes), est que j'ai vu une seule fois, il y a presque quarante ans et sur une télévision espagnole, un film américain dans lequel deux races alien (en gros, une bonne et une méchante) se combattent sur Terre et pour sa possession.
Ce film qui a marqué mon alors jeune imagination et dont j'ai mis presque quarante années à retrouver le nom, ce film donc est... The Love War. Un film TV bêtement vu sur un poste N&B, et dont les ressorts principaux étaient :
1) des lunettes spéciales permettant aux alien (dont l'apparence était aussi humaine que la vôtre et sans doute la mienne) de se reconnaître entre eux (les bons comme les méchants).
2) la ruse féminine qui de toute éternité perd l'Homme.
De là à considérer que le grand Carpenter n'aurait pas forcément inventé l'astuce des lunettes, dont je n'ai trouvé nulle part preuve de leur présence dans la nouvelle de Nelson, et bien que son film soit fort différent de "The Love War", dans la dénonciation socio-politique comme dans les costumes de Donald Cardwell, il n' y a qu'un pas à franchir pour réhabiliter "The Love War" et noter comme un furieux le film de Carpenter.
Ce que je fais...

n°6 - 8/10 Sans nom
04 août 2009
Bien oui, c'est vrai, honte à moi, je me suis trompé. J'ai vu ce film sur le tard, de façon distraite, à l'aube, et j'aurais dû m'abstenir d'écrire une critique, ainsi que d'autres.
Après l'avoir revu, INVASION LOS ANGELES est évidement génial. Comme il a été dit plus haut. Critique de l'inégalité sociale et de l'abrutissement de masse, à remettre dans le contexte des années Reagan. Mais avec ce côté épouvante/humoristique minimaliste.

n°5 - 7/10 Sans nom
25 septembre 2007
J'ai vu ce film en pleine nuit (dans l'ambiance quoi !) la première fois en 89 et j'ai bien accroché. Je passe sur la seconde lecture du film (la critique sociale et médiatico - politique de Carpenter) pour revenir sur l'idée géniale de ces lunettes spéciales qui dévoilent la manipulation subliminale opérée par les "envahisseurs", c'est vraiment très fort. Les premiers instants du héros qui découvre son véritable environnement et les E.T. avec ces lunettes m'ont fait flipper. Certes, ce film à des "défauts de fabrication" : l'acteur central (Roddy Piper ex-star du catch) n'est pas un acteur-né mais c'est quand même pas Hulk Hogan, on a droit à un interminable pugilat qui, de l'aveu même de Carpenter, voulait filmer la plus longue baston de l'histoire du cinéma, les dialogues sont devenus carrément tordants aujourd'hui, de plus la VF médiocre n'arrange pas les choses. Ajoutez à cela quelques excès et une fin en queue de poisson et vous obtenez un tout qui n'a pas très bien encaissé ses 20 ans d'age. Pourtant rien à faire ! Il reste trop de bons plans dans ce film : la trouvaille des lunettes, l'ambiance "théorie du complot", la bouille sympa de Piper et le gimmick guitare récurrent composé par Carpenter himself !

n°4 - 9/10 Fog Horn
03 mai 2006
Il est assez étonnant de constater que certains amateurs prétendant comprendre la signification "métaphysique" (adjectif vague par essence, souvent utilisé en l'absence d'argument) d'un 2001 - L'odyssée de l'Espace n'entrevoient même pas le message bien réel quant à lui de ce classique de Carpenter... Bref, si Invasion Los Angeles au premier degré reste très divertissant, c'est surtout son sous-texte politique des plus incisifs qui est intéressant. Certains commentaires ci-dessus l'ont bien mis avant : Carpenter nous livre ici un portrait acide du cocktail détonnant politique-médias-commerce qui transforme le citoyen lambda en mouton. "L'argent fait le bonheur", "si la télé le dit, c'est que c'est vrai", "la politique a la solution de vos problèmes", voilà une petite sélection d'aberrations que le réalisateur prend plaisir à démonter. Ce film plus profond qu'il n'y parait au premier regard va bientôt avoir 20 ans, son message n'en est que plus vrai aujourd'hui. Tout le monde ne veut peut-être pas l'admettre, après tout chacun est libre de porter les lunettes ou pas.

n°3 - 8/10 Anan 7
22 août 2003
Un film corrosif et critique sur le système capitaliste americain. C’est l'histoire d'un beauf moyen de l'amerique profonde (l'acteur est en fait un catcheur) qui découvre grâce à des ray ban spéciales qu'en fait le monde dans lequel il vit n'est qu'un système étriqué et autoritaire dans lequel les gens sont manipulés a l'aide de messages subliminaux, du style: consomme, ferme ta gueule, ne pense pas, obéi, etc. En fait se sont des extra terrestres qui ont des gueules de fromage fondu qui dominent la terre et qui sont infiltrés parmi les humains. Alors avec l'aide d'un de ses potes le héros décide de faire le ménage et de liquider tous les extra terrestres. Le film est sans ambitions particulières mise a part montrer que deux bouseux venants des bas fonds de l'amerique profonde peuvent botter le cul à ceux qui les exploitent c'est a dire le capitalisme sauvage, la société de consommation à outrance, et la classe politique corrompue. Le film est complètement loufoque et est à prendre bien sur exclusivement au second degré pour être pleinement apprécié. C'est un film subversif sur les années Reagan, ou les cow boys au lieu d'aller se battre en Irak commencent d'abord par foutre la gueule en l'air de ceux qui les exploitent dans leur propre pays. Un bon film d'action avec un message politique sans concession, une sorte de independance day à l'envers.

n°2 - 6/10 Sans nom
23 juin 2003
Du super-Kitch..trop drôle pour être sérieux...Et pourtant..on se demande si c'est de l'humour à 100% ou si c'est involontairement grotesque. C'est vrai que l'idée des lunettes est marrante...à part ça ? John Carpenter m'a vraiment fait rigoler dés les 10 premières minutes du film, où son héros , sorte de mulet américain des années 80, affublé d'une coiffure tenant approximativement du mulet justement, super baraqué/chemise à carreaux, affirme assez rapidement avoir foi en son pays (l-e-s U-S-A), là ou s'est drôle c'est qu'il va vite déchanter.....mais l'effet comique ne s'arrête pas là....
On assiste en effet à une bagarre au poing de 15 minutes minimum entre les 2 héros (le mulet et son pote black), ponctuée de super dialogues du type:"relèves toi si t'es un homme - face de citron...etc etc etc". Ensuite les ET ont vraiment des gueules super drôles, précurseurs involontaires de "mars attacks". Bref les gentils s'en tirent en explosant tout sur leur passage à coup de gros bras et de "va donc voir là bas si j'y suis". On rigole beaucoup dans ce film qui semble donc être une involontaire parodie. Pour l'humour je met 1 point au dessus de la moyenne.

n°1 - 9/10 Nicolas Rambaud
22 mars 2003
Un des meilleurs films de Big John avec en toile de fond une féroce critique du système politique américain de l'époque (je crois que Reagan était président à l'époque). Le coup des lunettes qui dévoile la réalité est une des meilleures trouvailles des films de SF de ces 10 dernières années. A voir sans hésiter !
