L'île des komodos

(The Curse of the Komodo)

 Les critiques

Nombre de critiques : 2

Total des points : 12

Moyenne obtenue : 6.00/10

n°2 - 6/10 Fog Horn

03 septembre 2014

Pour cette rentrée des classes, revoyons ensemble le théorème de Wynorski : des dragons de komodo géants + des zombies + des filles à forte poitrine = L'ÎLE DES KOMODOS, un nanar qui, à défaut d'être haletant de bout en bout (le scénario est assez léger), n'en demeure pas moins sympathique. Premièrement, les créatures visiblement réalisées sous Windows 3.1 ont une bonne tronche bien cartoonesque. Ensuite, l'ajout complètement gratuit de zombies dans cette histoire improbable de mutation animalière apporte un zeste de débilité supplémentaire, ce qui est toujours appréciable. Enfin, le casting féminin vaut son pesant de silicone et distrait aisément le spectateur mâle de la médiocrité ambiante : pendant que le débardeur de Melissa Brasselle manque d'exploser à chacun de ses mouvements, la candide et généreuse Glori-Anne Gilbert joue les scream queens à la perfection (dès que je l’ai vue, je suis devenu fan). Rigolo.

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n°1 - 6/10 KX69

11 juin 2008

Le très productif réalisateur Jim Wynorski sélectionne ses actrices pour leur tour de poitrine plus que pour la qualité de leur jeu. Dans « L'île des komodos », Wynorski sous le pseudo de Jay Andrews, ne déroge pas à la règle et nous propose les atouts mammaires de la jolie Melissa Brasselle (qui restent tout de même sagement prisonnier de son marcel moulant. C'est rageant !) et de la moins jolie Glori-Anne Gilbert (« Becky » dans le film : sans doute le diminutif de Bécassine, vu sa tête et la voix dont l'a affligée la VF) qui, elle, n'hésite pas à dévoiler une poitrine probablement mutante lors d'une scène de baignade aussi longue qu'inutile (en tout cas pour la progression dramatique du récit !). Pour le reste, le film est un divertissement plutôt sympathique. Certes, le pitch du film est assez débile : un scientifique a balancé des substances mutagènes sur une île sans jamais en contrôler les conséquences, mais malgré un budget modeste, le film n'est pas avare en scènes d'action et les décors et les paysages utilisés sont jolis. Si les images de synthèse sont peu convaincantes (l'animation du komodo semble bien limité), Wynorski, en vieux routier de la série B et Z, parvient à les utiliser au mieux. Ajoutons à cela, en sous-intrigue, les effets indésirables de la mutation : les personnes qui ont été en contact avec la bave des komodos se transforment en zombie avec un grand Z. Le film ne déçoit pas notre attente de bisserie un peu fauchée mais distrayante.

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