Gamera contre Viras

(Gamera tai uchû kaijû Bairasu)

 Les critiques

Nombre de critiques : 2

Total des points : 7

Moyenne obtenue : 3.50/10

n°2 - 3/10 Fog Horn

07 août 2016

Pour ce quatrième opus de la saga Gamera, les producteurs avaient, semble-t-il, des oursins dans les poches puisque ce ne sont pas moins de 20 minutes de stock shots issus des trois films précédents qui ont été utilisés un peu partout, histoire d'atteindre péniblement les 80 minutes de métrage réglementaires. Le spectateur de l'époque a dû certainement apprécier (le prix du ticket a-t-il été réduit de 25% ?)... L'histoire, mettant en scène deux jeunes McGyver en herbe, est puérile et bien peu inspirée. Le spectateur se voit heureusement sortir de sa torpeur par l'affrontement final entre Gamera et le fameux Viras (une sorte de pieuvre humanoïde géante) qui offre quelques moments bien comiques, mais c'est bien peu.

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n°1 - 4/10 KX69

19 septembre 2006

« Gamera vs Viras » est le quatrième épisode de la tortue atomique, parent pauvre de Godzilla (qui lui-même n'est pas toujours folichon). Les costumes sont plus naïfs, les maquettes sont plus grossières et les effets spéciaux plus sommaires. On nous ressert ici de long extraits des épisodes 2 et 3 : un combat de Gamera contre Barugon et un autre contre Gyaos et sans doute d'autres stock-shots.Les films de Gamera sont plus ouvertement destinés à un jeune public que ceux du dinosaure géant. Les développements et rebondissements de l'intrigue sont simplistes et les enfants vedettes (un japonais et un américain pour faciliter la vente au US) sont évidemment des petits génies, débrouillards et malins (surtout le japonais d'ailleurs). Les extraterrestres par contre ont des yeux qui font peur.
On appréciera tout de même un vaisseau ET bien psychédélique (des modules rayés noir et jaunes). La baston finale s'éternise mais finalement, quand on y pense (mais pas trop fort) cette histoire de « reptile chéloniens à corps court, renfermé dans une carapace osseuse » (© le petit Larousse illustré) qui fout sur la gueule à un chef extraterrestre à l'allure de poulpe cubiste mollasson dont les yeux s'allument dans le noir est bien surréaliste. Oppenheimer n'avait sans doute pas prévu que ses travaux auraient de telles conséquences !

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