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 Les critiques

Nombre de critiques : 3

Total des points : 27

Moyenne obtenue : 9.00/10

n°3 - 8/10 Chris

20 décembre 2015

Film charnière de fiction spéculative, cette œuvre de part son développement froid sur le thème de la guerre thermonucléaire est particulièrement réussi. Le côté psychologique des personnages est une préoccupation importante du scénario. Pour moi la meilleure de ce style avec son pendant DR. FOLAMOUR une fable angoissante et ultrapessimiste servie par de très bons acteurs. Je n'avais jamais vu ce film et j'ai été agréablement surpris par son univers clinique de très bonne tenue (moins rébarbatif que NAUFRAGÉS DE L'ESPACE (LES) dans le style clinique et glacial en tout cas). Très bon.

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n°2 - 9/10 francis

16 février 2009

Grandiose, terrifiant, même si on est en 2009, les bombes existent toujours. Les ordis ne sont pas au pouvoir c'est toujours l'homme. Or nous savons tous qu'il n'est pas fou!!!!

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n°1 - 10/10 Sy Phy

21 janvier 2002

Le film le plus terrifiant sur l'éventualité d'un conflit nucléaire. Produit la même année que son pendant tragi-comique, "Dr Folamour", et bizaremment par la même major, il est alors passé à l'as. Seul le chef d'oeuvre de Kubrick a connu la gloire (méritée). Rendons justice à Lumet, cinéaste trop souvent catalogué comme un habile faiseur. Sa maîtrise du cadre et son efficacité dramatique héritées de son apprentissage comme réalisateur pour la télévision font ici merveille. Je ne vais surtout pas dévoiler la trame, pour ceux qui ne l'auraient pas encore vu, ni vu son excellent remake de 2000 par Stephen Frears mais rarement un scénario n'aura été aussi poignant. De la séquence d'ouverture aux ralentis finals, c'est littéralement un cauchemar continuel. Les moments les plus intenses sont des huis-clos asphyxiants avec comme seul espoir de communication un téléphone, instrument qui servira malheureusement aussi de preuve que l'irréparable a eu lieu. Henry Fonda endosse une fois de plus le costume d'un Président des USA, ce qui, depuis "Young Mr Lincoln" de John Ford lui va comme un gant. Tout le reste de la distribution est impeccable (notamment Larry Hagman, futur "Jr" de Dallas, excellent en traducteur-confident) à l'exception du jeu psychotique du grimaçant Fritz Weaver qui en fait des tonnes. A la fois documentaire, cinéma-vérité, théâtre filmé, cinéma d'anticipation probable (nous sommes en 1963)... et film d'horreur. Jamais un "fondu au blanc" final n'aura été aussi juste !

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