L'étrange créature du lac noir
(Creature from the Black Lagoon)
Les critiques
Nombre de critiques : 4
Total des points : 33
Moyenne obtenue : 8.25/10
n°4 - 9/10 KX69
03 mai 2015
Je n'ai pas grand-chose à ajouter à ma critique précédente (fiouu...dix ans!) si ce n'est écrire le plaisir de la redécouverte du film que permet la technologie actuelle et notamment de pouvoir profiter pleinement de la 3D plus de 30 ans après sa diffusion mémorable mais pas vraiment satisfaisante à la dernière séance sur FR3. Car voilà bien un film conçu pour la 3D avec de belles profondeurs de champ et quelques effets saisissants comme celui de la main fossile. Une magnifique façon de renouer avec le montre amphibie et qui donne envie de découvrir les suites, malheureusement toujours pas disponibles chez nous.
n°3 - 9/10 Fog Horn
30 janvier 2014
Un classique du film de monstre porté par la réalisation aux petits oignons de Jack Arnold. C'est visuellement toujours aussi bon avec un noir & blanc de toute beauté, des scènes sous-marines superbes et surtout une des plus belles créatures que le cinéma fantastique ait jamais connue. Le réalisateur a réussi à lui donner une présence aussi effrayante que pathétique avec une mise en scène à la fois très efficace en matière de suspense et empreinte d'une certaine poésie (avec en filigrane un zeste d'écologie). On ne s'ennuie pas une seconde, fascinés par les qualités visuelles de ce film avec, cerise sur le gâteau, une Julia Adams sublime. J'adore.
n°2 - 7/10 Sans nom
19 septembre 2004
Un décors à la Tarzan mélangeant suspens, monstre et sentiments, ne serait ce pas une sorte d'ET avant l'heure ? PS : pas vu la fermeture éclair du costume.
n°1 - 8/10 KX69
06 juillet 2004
Tourné en 3D, « L'étrange créature du lac noir » est désormais un classique du cinéma fantastique. Jack Arnold, à qui l'on doit d'autres films marquant dans ce domaine tel que le « météore de la nuit », « Tarentula », ou encore « L'homme qui rétrécit » a fait de sa créature une victime traqué par les scientifiques plutôt qu'un monstre sanguinaire par nature. Et à l'instar d'un King Kong, on prend en pitié cet être solitaire qui montre une certaine sensibilité lorsqu'il s'éprend de la charmante Julia Adams.« L'étrange créature du lac noir » donnera lieu à deux suites directes et semble t-il de bon niveau : « la revanche de la créature » en 1955 du même Jack Arnold et « La créature est parmi nous » en 1956 de John Sherwood. Elle inspira de nombreux films (par exemple « le continent des hommes-poissons » de Sergio Martino ou « La créature des marais » de Wes Craven) et les créateurs de monstres du cinéma fantastique.