Cosmic Princess

(Cosmic Princess)

 Les critiques

Nombre de critiques : 1

Total des points : 5

Moyenne obtenue : 5.00/10

n°1 - 5/10 BELMONT Frédéric

26 avril 2003

Je n'ai pas eu la chance de voir "Cosmic Princess" sur grand écran mais je suis suffisamment informé pour savoir qu'il s'agit de l'adaptation ciné de "La Métamorphose", épisode pilote de la deuxième saison de "Cosmos 1999". Cette version est peut-être légèrement différente de l'originale mais j'en profite quand même pour vous dire que je n'apprécie que moyennement "La Métamorphose". Visuellement, les décors tranchent radicalement de la Première Saison : l'immense Poste Principal disparaît au profit du contestable Command Center, les Alphans s'entichent d'uniformes aux couleurs criardes, les sonorités quelconques de Derek Wradsworth sont inférieures aux somptueuses mélodies de Barry Gray et l'apparition de l'agent de sécurité Tony verdeschi n'explique pas la disparition du Professeur Bergman, de David Kano, Paul Morrow ou encore Tanya Alexanders. Sur Psychon, les décors volcaniques sont certes impressionnants mais les intérieurs aux tons orangés sont bien indigestes : le couloir, par exemple, est un décor recyclé de "La Mission des Dariens". Quant aux transformations de Maya (qui sont tout de même moins ratées que celles de Manimal), elles datent visiblement de l'avant-Morphing! La mine où travaillent les prisonniers ressemble à du sous-Indiana Jones ("Le Temple Maudit")et le personnage de Mentor n'est pas spécialement charismatique. Il est vil, arrogant et tout bonnement paranoïaque, persuadé que Koenig vient anéantir sa planète. Le cimetière de vaisseaux parmi lesquels l'Aigle des Alphans se pose me rappelle un instant celui de l'excellent épisode "Le Domaine du Dragon", en moins mystérieux! En réalité, la seule qualité de "Cosmic Princess" est d'additionner Maya à l'équipage alphan. Pour le reste, "La Métamorphose" demeure, comme la plupart des épisodes qui suivront, rigoureusement inférieure aux classiques de la première année. De nombreux fans de Cosmos vous diront que Gerry Anderson aurait mieux fait de s'abstenir de produire la deuxième saison qui est calamiteuse!

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