La bataille de la planète des singes

(Battle for the Planet of the Apes)

 Les critiques

Nombre de critiques : 4

Total des points : 16

Moyenne obtenue : 4.00/10

n°4 - 5/10 Fog Horn

06 décembre 2015

Jack Lee Thompson ayant rempilé pour ce 5e et dernier volet de la franchise PLANÈTE DES SINGES (LA), on aurait pu s'attendre à une tonalité aussi désespérée que dans CONQUÈTE DE LA PLANÈTE DES SINGES (LA) mais non ! Décision a semble-t-il été prise par le producteur de clôturer la saga sagement avec une histoire plus grand public. Il en résulte un film d'action tout en premier degré dont le script ne parvient plus à camoufler le manque d’inspiration. En bref : ça manque d’enjeux réels et ça commence sérieusement à tourner en rond. Reste des fusillades et des explosions, mais bon…

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n°3 - 4/10 Chris

07 novembre 2008

Un cinquième opus qui manque de rythme et l'on sent bien que le scénario s'essouffle comme après un 10000 mètres. A force d'aller trop loin le film est presque une série B. En tous cas il ressemble fort a un film TV, et a juste été créé pour boucler la boucle.

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n°2 - 4/10 BELMONT Frédéric

10 décembre 2004

Cinquième et dernier volet cinématographique de la saga inspirée du roman de Pierre Boule, « La Bataille de la Planète des Singes » est sans doute l'épisode le moins abouti et le moins palpitant qu'il m'ait été donné de voir. Il n'a d'ailleurs « Bataille » que le nom puisqu'il raconte en fait une chronique post-apocalyptique de la domination simiesque sur l'homme. Le film de J.Lee Thompson n'est mû par aucune action haletante, ni aucun suspense particulier qui réveillerait le spectateur endormi. Ici, décors ainsi que les effets spéciaux, plus que réduits (tout comme le budget), préfigurent parfaitement la série télévisée du même nom, survenue quelques mois plus tard sur le petit écran américain. Comme un internaute l'a précédemment signalé dans sa propre critique, il semble que le sujet est déjà épuisé quand le film commence!

Chronologiquement, « La Bataille de la Planète des Singes » se déroule dans une période hybride : nous sommes bien après le soulèvement des primates mené par César en 1991 mais aussi bien plusieurs siècles avant la naissance des parents du chimpanzé-héros (Zira et Cornélius). Cependant, une erreur monumentale est à déplorer dans la continuité du scénario : si nous sommes au 27ème siècle, comment se fait-il que César soit encore vivant (les singes vieilliraient-ils moins vite que les humains dans ce lointain futur ?).

Ce qui me plait dans ce 5ème volet, c'est que nous sommes à une époque où les humains sont encore doués de parole. Par un retour de bâton, les Singes dominent les humains mais les deux groupes cohabitent encore pour leur survie commune, dans un rapport de Maître à Esclave, comme au temps de la colonisation nord-américaine. Nous ne sommes pas encore dans ces années 3000 (où les humains finissent comme bêtes de somme muettes, totalement soumis à la merci de gorilles sanguinaires et d'anthropologues orang-outang sans scrupules), quoique le déclin semble inexorable. Pour vous parler franchement, l'intérêt de ce film serait totalement absent, s'il ne faisait pas intervenir une comparaison inévitable avec les premier et quatrième épisodes. L'histoire n'est que pur rafistolage mais, de par sa position de préquelle, elle nous fait quand même voir « La Planète des Singes » (premier du nom) d'un autre oeil, tout aussi enthousiaste. Dans ce monde en pleine régression, tout le monde (ou presque) se souvient du Soulèvement des Primates et de la « Prophétie » magnétoscopée des deux visiteurs du futur (dénichée à grosses gouttes dans une cité ravagée). Bien que leur naissance ne soit officiellement pas prévue avant quelques siècles, Zira et Cornélius ont atteint le statut de figures légendaires ; aussi, un spectateur averti peut-il tout naturellement s'interroger de ce que le mythe semble totalement oublié lorsque l'astronaute Taylor débarque à bord de son vaisseau spatial. Déjà que les Singes s'abstiennent d'utiliser la science (non pas par ignorance mais peur), faut-il, en plus, croire que le rôle historique de Zira, Cornélius et Milo était connu dès leur naissance par les patriarches Orang-Outangs (Docteurs Zaius et Honorious)? On comprend ainsi mieux pourquoi l'un d'eux efface les lettres que le malheureux Taylor égosillé tente d'écrire sur le sol pour communiquer dans le premier film. Sans doute voulaient-ils cacher une vérité en abyme, un secret dans le secret pas même connu de leurs condisciples savants.

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n°1 - 3/10 Jérôme roy

25 novembre 2004

Ultime succédané de La Planètes des singes, cette Bataille est sans nul doute le plus mauvais de cette saga simiesque de science-fiction. Il faut bien le remarquer, après la rébellion des singes racontée dans le film précédent, il ne reste plus rien à raconter. Et non seulement le film ne raconte rien, mais il le raconte mal. Pas de rythme, ni de suspens, aucun panache dans la bataille finale annoncée par le titre, rien qu'un morale mollassonne qui a du mal à faire oublier la tragique ironie du film originel. Bref, passez votre chemin, il n'y a rien d'intéressant à voir.

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