Barbarella

(Barbarella)

 Les critiques

Nombre de critiques : 6

Total des points : 43

Moyenne obtenue : 7.17/10

n°6 - 8/10 KX69

03 mars 2013

Une pépite de l’art pop qui rend hommage et réinterprète les serials SF américains avec un certain second degré. Vadim est moins intéressé par le scénario que le mise en valeur de la rafraîchissante Jane Fonda. On ne lui en tiendra pas rigueur. Le film peut être vu comme une ode aux sentiments amoureux (et charnels) que lui inspire l’actrice. On ne peut qu'apprécier la liberté de ton du film - une liberté à laquelle on n’est plus vraiment habitué- et se laisser embarquer dans les délires des décorateurs et costumiers. Le film offre quelques rôles inattendus, Marcel Marceau en tête. Une sucrerie à placer au côté des postérieurs FLESH GORDON et FLASH GORDON (lui aussi produit par Dino De Laurentiis).

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n°5 - 9/10 Fog Horn

07 janvier 2013

Voilà le genre de film que j'adore : celui qui ne se plie à aucune convention quitte à brusquer la sensibilité des esthètes du cinéma académique. Ainsi, ce qui fait la force de BARBARELLA, c'est son jusqu'au-boutisme absolu. Tant qu'à jouer la carte du pop art, autant le faire à fond et Roger Vadim ne s'est pas privé en mettant en images un univers unique où la fourrure côtoie sans gêne le plastique dans un esprit onirique dont l'érotisme transpire à chaque image. L'odyssée spatiale de la superbe Jane Fonda est une sorte de rêve éveillé où les personnages les plus improbables (l'ange aveugle ou les poupées) se meuvent dans des décors tous plus fantasmagoriques les uns que les autres (le labyrinthe). A coté, les univers de Tim Burton ou Quentin Tarantino paraissent bien sobres et calculés ! D'ailleurs, en parlant de Jane Fonda, difficile de ne pas tomber amoureux d'elle : sa fraîcheur et sa spontanéité sont carrément irrésistibles. Un film fascinant.

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n°4 - 7/10 Yom

03 octobre 2011

Un film aujourd'hui kitch, mais en même temps assez hypnotique, en grande partie grace à Jane Fonda et son jeu à la fois naïf et .... dénudé ^_^ Son esthetique a du inspirer la version 1980 de Flash Gordon car il y a quelques similarités, et d'ailleurs, quand on regarde les deux, on a presque l'impression qu'ils sont de la même époque. BARBARELLA aurait elle 12 ans d'avance sur son temps ? ^_^ Tout ayant déjà été dit avant, paix et amour à vous tous qui regardez cette oeuvre insouciante et décallée. :-)

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n°3 - 6/10 Chris

27 avril 2009

Un pur space-opéra de science-fiction ultra-kitch, tiré d'une bande dessinée de Jean-Claude Forest et sorti en 1964. Jane Fonda est véritablement l'actrice qui magnifie le mieux Barbarella. Ce film semble maintenant très démodé et vieillot, mais le scénario est parfait et distrayant. A noter que Forest a dessiné d'autres aventures de Barbarella dans les années 70.

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n°2 - 6/10 Sy Phy

12 octobre 2003

D'abord une critique (amicale) : le nom de Jean-Claude Forest est absent de la fiche détaillé. C'est quand même lui l'auteur du personnage de Barbarella. Il est crédité au générique et participa au scénario (très fidèle à sa BD originelle de 1962) ainsi qu'aux décors. Je crois même qu'il était ravi du choix de Jane Fonda, un avis partagé par beaucoup de spectateurs. (note de Doctorsf : c'est noté Sy Phy... et ajouté ;-)
Le film marqua son époque, aidé par le sens publicitaire de Vadim, plus certain que son talent de cinéaste. On ne pourra certes jamais lui reprocher d'avoir fait tourner autant de craquantes créatures. Et si il n'a fait qu'être contemporain de la Nouvelle Vague (sans être de la même pâte), il a en tout cas illustré la belle formule de François Truffaut : « le cinéma consiste à faire faire de jolies choses à de jolies femmes ». Bon, « Barbarella » est tout sauf un chef d'oeuvre mais son bric-à-brac pop-sixties est diablement sympatoche. C'est fauché, joué en pantoufles, (in- ?)volontairement comique à force de kitschouillerie. Ah ! Claude Dauphin mérite d'être entendu en v.o. ! Et je ne parle pas de cet ectoplasmique acteur qu'est John Philip Law, abonné aux adaptations de « comics » puisqu'il venait de tourner celle du fumetto italien « Diabolik ! » par Mario Bava, à l'ambiance très voisine (et que j'invite les amateurs de nanars à se procurer ainsi que sa fabuleuse bande originale signée Ennio Morriccone).
Jane Fonda a rarement aussi mal joué (on a le droit de la préférer dans « Klute » ou « La poursuite impitoyable »). mais à rarement été aussi sexy. Ses expressions ahuries, ses tenues abracadabrantesques et néanmoins fort minimales sont d'inoubliables moments. J'ai récemment passé le film à des amis et on a fini la soirée à se gondoler en imitant le leitmotiv « Pygar ! » qu'elle lance sans cesse à son bel ange blond, sorte d'icône gay sortie d'un film underground new-yorkais. Donc « Barbarella » est un film très distrayant, une lava-lampe cinématographique et un pur navet. Mais mille fois plus sympa que bien des pensums ennuyeux. Et puis, hormis la présence de Jane Fonda, de seconds rôles sous amphèt' et d'une autre superbe sirène sixty (Anita Pallenberg, une des icônes oubliées de cette époque), ne pas oublier de saluer la musique de Crew et Fox.
Plus de trente années ont passé et l'esprit Barbarella perdure. Il suffit d'ouvrir n'importe quelle revue de mode ou de suivre les défilés de haute couture. Dès que les créateurs manquent d'idée, ils relancent le style « Queen of the Galaxy » avec accessoires en plastique fluo. Le film a même eu récemment droit à son vrai-faux remake, signé du fiston Coppola, « CQ », pas inoubliable mais très agréable à regarder. Symptôme de ce que j'ai écrit juste avant : l'héroïne en est interprêté par Angela Lindval, une ravissantissime. top-model.

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n°1 - 7/10 Sandrine

22 janvier 2003

Amateurs de SF kitsch, à vos K7 et DVD ! Ce film, réalisé par Roger Vadim certainement pour mettre en valeur la plastique de son épouse de l'époque, Jane Fonda (mais cela reste un avis perso !), est une bluette amusante. Tous les ingrédients de la fin des années 70 entrent dans la composition de ce film : la libération sexuelle, l'amour au sens physique. Ugo Tognazzi y apparaît dans un rôle assez inhabituel. Mesdames, sans nul doute, vous vous laisserez charmer par l'Ange Blanc, pendant que Messieurs tomberont en pâmoison devant Jane Fonda ! Ce film se laisse regarder car malgré tout il contient une certaine fraîcheur, les décors de carton-pâte sont amusants, et le côté "vieillot" n'est pas sans rappeler "Planète Interdite". Un détail qui a son importance pour les fans de new wave des années 80 : le groupe Duran Duran a tiré son nom d'un des personnages du film.

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