L'armée des 12 singes

(Twelve Monkeys)

 Les critiques

Nombre de critiques : 10

Total des points : 81

Moyenne obtenue : 8.10/10

n°10 - 8/10 KX69

13 avril 2015

Inspiré par le court-métrage de Chris Marker LA JETÉE, L'ARMÉE DES 12 SINGES est un thriller sombre et efficace mélangeant le thème du voyage dans le temps et récit du tout début d'une épidémie qui va décimer l'humanité. L'approche est plus classique, plus grand public que ses baroques BRAZIL et LES AVENTURES DU BARON DE MUNCHAUSEN. La présence de stars comme Bruce Willis et Brad Pitt n'y ait sans doute pas étrangère. On retrouve le style de Terry Gilliam (angle de prise de vue tordu, technologie rétrofuturiste…) mais utilisé avec sobriété et au service de l'histoire. Ces procédés sont réservés aux scènes du futur, ce qui accroît leur caractère cauchemardesque, irréel et souligne la volonté de Willis de rester dans le passé, un monde encore apaisé et qu'il espère réel.

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n°9 - 8/10 Chris

13 décembre 2009

Pour moi le film d'un très grand réalisateur Terry Gilliam. On ne peut pas dire que ce film soit à proprement parler un remake, bien que l'idée vienne du superbe court-métrage de Chris Marker "la Jetée" de 1963. Gilliam fait ici un très bon film de Science-Fiction, le scénario est maitrisé de bout en bout et la performance de Bruce Willis parfait et irrésistible en anti-héros naufragé sur les rives du temps. Plein de bonnes idées, avec notamment le code barre tatoué derrière la tête. A voir!

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n°8 - 9/10 Sans nom

15 juillet 2008

Un scénario incroyablement abouti pour des acteurs dans ce qu'il ont de meilleur... Un chef d'oeuvre du genre. N'espérez pas une démonstration, savourez plutôt une vision.

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n°7 - 9/10 Fog Horn

01 avril 2006

Un de mes grands classiques. On est vraiment là face à un chef d'oeuvre (même s'il est à la base déjà inspiré d'un moyen métrage génial, comme rappelé plus haut) : le scénario est en béton armé, très bien ficelé, tous les éléments, déroutants à la base, s'emboîtent dans un rythme sans cesse croissant pour composer le tableau final incroyable. La mise en image est somptueuse, l'ambiance sombre, les interprétations de Bruce Willis et Brad Pitt sont monumentales. Tout a été dit plus haut. Un grand film passionnant de bout en bout.

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n°6 - 10/10 woodybuzz

07 juillet 2003

Je voue un culte à ce film pour plusieurs raisons:
Ses thèmes.
-La peur du virus, à notre époque ou un des fléau se nomme SIDA, il n'est pas étonnant de voir Bruce Willis ne se protéger d'une combinaison de plastique ressemblant étrangement à un préservatif lors de ses sorties à l'air libre.
-La folie, qu'on retrouve dans tous les films de Gilliam ou même des Monty Python de par le passé. L'enfermement et la difficulté à s'intégrer dans la société qui en découle.
-Le voyage dans le temps, qui est cher à Gilliam. Voyage grâce à la machine bien sur mais aussi grâce au cinéma. Gilliam présente la ville de Baltimore peuplée de prédicateurs tout droit sortis du moyen-age, de sans abris violents; une citée qui semble en putréfaction comme habitée par un autre fléau: la peste.

Son casting
Qui est à contre emploi et qui prouve que Bruce Willis est autre chose que John MacClane mais aussi que Brad Pitt sait jouer. Il l'avait rarement prouvé si ce n'est dans Kalifornia et par la suite dans Seven.
- l'absurdité
chose innerante au cinéma du réalisateur. Les animaux en liberté dans les rues de la ville, l'art du déguisement souvent grotesque, l'arrachage de dents pour échapper au contrôle des savants du futur, le délire de Bruce Willis après sa récupération...la liste est longue.

Et puis pour le générique qui renferme toutes les clés du film. Un générique en animation simple et épurée mais que Gilliam sait concocter depuis le début de sa carrière avec ses joyeux déjantés de Monty Python.(regardez le attentivement...tout y est.)

Et j'aime surtout ce film pour

-son pessimisme, si rare dans un cinéma américain souvent formaté et qui ne laisse pas la place aux personnages qu'on aime aussi parce qu'ils sont "sacrifiés". Car l'empreinte est indélébile dès lors qu'on comprend où nous a mené le film, vers quoi il tend.
Et ce qui renforce cette impact si intense, c'est l'aspect inéluctable du destin des personnages. Nous pourrons le revoir 100 fois, rien n'y fera...

C'est toute la force de ce bijou d'anticipation qui fait bien plus que divertir. Il effraie, il donne à cogiter et si certains ne s'arrêtent qu'à Brad Pitt, ils passent à côté du sujet. Je met 20 car personne ne fera jamais mieux que Gilliam dans ce registre.

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n°5 - 9/10 Sans nom

13 avril 2002

Le scenario est astucieux, le destin de sysiphe du heros fonctionne à merveille. Il y a plein de trouvailles comme la photo de 14/18, ou encore le message telephonique. Le film est porté par Bruce Willis, excellent dans le role du time traveler un brin brute epaisse mais certains prefereront dire naïf (la prise de conscience d'une folie qui n'est pas la sienne). Remarquable composition de Brad Pitt que j'ai decouvert dans ce film, très bon en paranoïaque. L'heroïne est un peu trop typée 70s à mon gout mais s'en sort bien. Et visuellement, certaines scènes (dans le futur) font penser à quelque chose à mi-chemin entre Jeunet et Orwell. Un des rares films de SF que j'apprecie avec Blade Runner.

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n°4 - 6/10 Fontaine Sylvain

01 mai 2000

Il y avait là un scénario d'orfèvre, engendré par ceux qui écrivirent Blade Runner. Quelque chose comme le désespoir absolu : l'histoire d'un homme prisonnier dans son époque, et prisonnier du temps. Terry Gilliam arrive avec ses gros sabots, et plaque là-dessus son imagerie hystérique, qui, cohérente dans Brazil, est ici hors-sujet. Au final, un bon gros film de plus sur les paradoxes temporels, là où nous avons failli avoir la tragédie de cette fin de siècle.

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n°3 - 9/10 Sans nom

24 décembre 1999

Un film excellent de la part de Terry Gilliam plus accessible que les précédents. On reconnait surtout trés nettement la griffe de Terry Gilliam (facon de filmer, décors). Brad Pitt et Bruce Willis sont excellents comme toujours et madeleine Stowe trés belle (rien que pour la voir je regarderais des films). Le scénario est trés bon. La mise en scène est parfaite, normal c'est Terry Gilliam. En bref du cinéma de divertissement parfait.

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n°2 - 7/10 Sylvain Grenon

25 août 1999  Attention spoiler

Largement inspiré de "La jetée" de Chris Marker, Terry Gilliam nous offre un divertissement de qualité avec une mise en abyme parfois un peu complexe surtout à la première vision. Cette idée d'un virus qui doit se propager sur la planète à une date précise est vraiment bien exploité. Gilliam a bien géré les différents sauts dans le temps et Willis s'en prend plein dans la "gueule" pendant une bonne partie du film. Le personnage de Brad Pitt est peut-être un peu envahissant mais comme il est d'une grande importance dans le scénario, on l'accepte...
Pendant tout le film, on pense que c'est l'armée des 12 singes qui est à la source de la propagation du virus, et à la fin on comprend qu'il n'en est rien. Je trouve cette idée vraiment intéressante.
Dans la première partie, Gilliam nous fait pénétrer dans un monde où son gout pour le moyen-age (ses premiers films en témoignent) et les grands ensembles futuristes (Brazil) se recontrent. Cela crée une architecture particulièrement originale. A mon avis, c'est un film à voir 2 fois. En plus il y a quelques références à Vertigo, alors.....

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n°1 - 6/10 Tuffreau Mathieu

18 août 1999

Il est évidemment périlleux de regarder un film en pensant aux précédents réalisés par le même metteur en scène. Ainsi j'ai vu l'armée en pensant à Brazil et je n'ai pu qu'être déçu.
Alors évidemment il y a Brad Pitt et vraiment c'est pas possible: quand comprendront ils que c'est un acteur nul (ou un non-acteur)? Pourtant le scénario marchait intelligemment sur les traces d'un genre délicat (le film catastrophe avec fin du monde à l'appui). Les scènes dans l'hopital psychiatrique par exemple rappellent le caractère diabolique du Vol au-dessus d'un nid de coucous. Et Bruce Willis s'en sort plutôt pas mal en ultime sauveur de la race humaine (péché mignon de la SF, de Superman à Batman en passant par Terminator et autres schwarzenegguerreries).
Mais bon, il est dommage que la SF manque souvent de base humaine. Luke aime Yoda comme un père dans les lucasseries, Harrison Ford tombe amoureux d'un robot dans Blade Runner, et Le Dernier Combat (chef d'oeuvre qui manque à votre liste très chers amis) de Besson montre des hommes à bout mais profondément humains, cherchant à se dire bonjour au moyen d'une bouteille d'oxygène...

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