Renaissance

(Renaissance)

 L'histoire

2054. Dans un Paris labyrinthique où chaque fait et geste est contrôlé et filmé, Ilona Tasuiev, jeune scientifique jalousée par tous pour sa beauté et son intelligence, est kidnappée. Avalon, l’entreprise qui l’emploie fait pression sur Karas, policier controversé, spécialisé dans les affaires d’enlèvement, pour retrouver au plus vite la disparue. Karas sent rapidement une présence dans son sillage. Il n’est pas seul sur les traces d’Ilona et ses poursuivants semblent prêts à tout pour le devancer. Retrouver Ilona devient vital : la jeune femme est l’enjeu d’une guerre occulte qui la dépasse. Elle est la clef d’un protocole mettant en cause le futur du genre humain. Le protocole Muller…

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Le petit mot du Doc

Le cinéma de science-fiction français surgit parfois là où on ne l'attend pas. Renaissance est un projet qui a débuté en 1999 par la rencontre de 5 talents aux compétences diverses et complémentaires : le producteur Aton Soumache, le réalisateur Christian Volckman, le pionnier de la 3D Marc Miance et les scénaristes Alexandre de la Patellière et Matthieu Delaporte. Leur point commun : la jeunesse et l'envie de mener à bien un projet hors du commun.

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Bien entendu l'originalité de ce long-métrage n'aura échappé à personne. Il s'agit d'images de synthèse d'un ton particulier et uniquement conçues autour du noir et blanc, en faisant l'outil de narration d'une histoire intemporelle. La technique du Motion Capture (utilisée récemment dans le POLAR EXPRESS de Robert Zemeckis - 2004) permettant de donner encore plus de crédibilité aux personnages, l'histoire et le design, totalement imbriqués, ont évolué ensemble. "Nous avancions en parallèle, créant des ponts permanent entre les univers graphiques et littéraires", explique Matthieu Delaporte.

Alors que les productions américaines nous plongent volontiers dans leurs mégapoles étasuniennes, il était normal que cette aventure-ci se situe dans un Paris futuriste. L'idée était d'en faire l'égal du Los Angeles de BLADE RUNNER (1982), un univers qui stimule l'imaginaire tout en étant cohérent et crédible.

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Selon les périodes, entre 45 et 170 personnes ont travaillé sur ce magnifique projet ouvrant la voie à d'autres média. Christian Volckman : "Le monde de RENAISSANCE a été pour beaucoup nourri par l'univers de la BD, et, une fois le film tourné, il nous est apparu intéressant de renouer avec ces sources. Nous nous sommes remis au travail et avons adapté l’histoire de RENAISSANCE pour la bande dessinée, à partir de captures d'images du film retravaillées. De notre rencontre fructueuse avec Casterman est alors aussi né de fil en aiguille un livre 'making of' qui répondra, nous l’espérons, aux nombreuses questions qui nous ont été posées concernant la fabrication de ce film."

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