Monstres contre aliens

(Monsters vs Aliens)

 L'histoire

Le jour de son mariage, la jeune Susan Murphy reçoit sur la tête une météorite qui la transforme en un monstre de plus de 20 mètres. L’armée entre promptement en action, neutralise la géante et l’incarcère dans une prison top secrète. Rebaptisée Génormica, Susan fait connaissance avec ses compagnons d’infortune : le brillant Dr Cafard, à tête d’insecte, l’hybride macho de singe et de poisson appelé Maillon Manquant, l’indestructible et gélatineux BOB et le gigantesque Insectosaure. L’heure de la délivrance ne tarde pas à sonner pour tous ces Monstres, car voici qu’un mystérieux et maléfique robot, échu d’une lointaine galaxie, se pose sur notre planète et se met à y causer de sérieux dégâts. Le Président, cédant aux pressions du général Putsch, décide alors d’enrôler les Monstres pour contrer les envahisseurs et sauver le monde civilisé d’une destruction imminente.

Le petit mot du Doc

L'exploit technique et artistique que représente MONSTRES CONTRE ALIENS est l’aboutissement de nombreuses années de travail, tant pour l’équipe de DreamWorks Animation que pour les prestataires informatiques. "MONSTRES CONTRE ALIENS n’appartient à personne en particulier. Du décorateur au modéliste, de l’animateur à l’éclairagiste, chacun a apporté sa contribution et enrichi ce film", explique le chef décorateur David James.

Sauve qui peut ! - Monstres contre aliens (Monsters vs Aliens)
Sauve qui peut !

Le projet MONSTRES CONTRE ALIENS s’est développé sur le campus de Glendale (Californie), siège de DreamWorks Animation, sous la houlette de son président, Jeffrey Katzenberg, et des réalisateurs Rob Letterman et Conrad Vernon. Letterman (GANG DE REQUINS - 2004) et Vernon (SHREK 2 - 2004) ont baigné dès l’enfance dans l’univers des films B des années cinquante. Ce style de cinéma, dont ils sont fans, a largement influencé MONSTRES CONTRE ALIENS. L’univers visuel du film doit également beaucoup aux affiches de ces films et aux illustrations du légendaire magazine satirique "Mad", signées Jack Davis, Don Martin et Jack Rickard.

Conrad Vernon se trouvait à Cannes pour présenter SHREK 2 lorsqu’il prit connaissance du projet : "Je lui ai trouvé un côté série B des années cinquante, inédit dans le cinéma d’animation. Le concept m’a plu par son originalité, et j’ai pensé que ce serait passionnant de donner une vraie personnalité à ces monstres tout en parodiant ces films et en rendant hommage à divers genres."

L'héroïne du film se nomme Susan Murphy, où plutôt "Génormica", un joli monstre de 20 mètres de haut qui, bien sûr, rappelle la malheureuse Nancy Archer dans le film de Nathan Juran : L'ATTAQUE DE LA FEMME DE 50 PIEDS (1958). Cette fille ordinaire, sortie d’une petite ville de Californie, a trouvé l’homme de sa vie, qu’elle est sur le point d’épouser. Et puis, soudain, tout s’écroule, Mais elle va prendre conscience de sa valeur et de son potentiel, et apprécier la joie qu’on ressent à devenir une superwoman. Génormica trouve sa place au sein d’une équipe aussi bizarre qu’éclectique.

Confrontation - Monstres contre aliens (Monsters vs Aliens)
Confrontation

Parmi elle, le "Docteur Cafard". Il est le plus grand savant du monde. Depuis qu'il s’est malencontreusement transformé en cafard, il vit reclus dans sa cellule, il continue de dresser des plans… machiavéliques. Le "Maillon Manquant" est un hybride de singe et de poisson qui date de l'ère glaciaire. Extrait de sa gangue quelques milliers d’années plus tard, il a été capturé et enfermé dans un labo top secret. "Bob" (sans doute le personnage le plus délicat à conceptualiser et à faire exister de façon cohérente tout au long du film) est encore le résultat d'une expérience qui a mal tourné. Cette fois, il s’agissait de mixer une crème dessert et une tomate génétiquement modifiée. Lorsque cette étrange et peu ragoûtante concoction gélatineuse a pris vie, les savants n’ont pas eu d’autre recours que de l’enfermer avec les autres Monstres. "Insectosaure" est une bestiole de 100 mètres de haut perpétuellement affamée qui ne mesure pas sa force. Capturée après avoir semé la panique dans Tokyo à la manière de Godzilla (autre belle référence au cinéma de science-fiction des années 50), elle se révèle incapable de s’exprimer autrement que par borborygmes et couinements.

Côté Aliens, il y a "Gallaxhar". Le chef des Aliens est un mégalo de la pire espèce, prêt à exterminer la population terrestre pour la remplacer par des milliards de clones de sa très immodeste personne. Son arme fatale : un rayon mortel qui détruit tout sur son passage.

Le Président Hathaway - Monstres contre aliens (Monsters vs Aliens)
Le Président Hathaway

Enfin, chez les humains, au côté du Président Hathaway se trouve le général Putch. "Comment ne pas penser à DR. FOLAMOUR (1964) lorsqu’il s’agit de mettre face à face un président et un général va-t-en-guerre ? Ce film génial nous a profondément influencés", explique le réalisateur Rob Letterman.

MONSTRES CONTRE ALIENS est la première production DreamWorks Animation entièrement conçue en InTru™, un nouveau format 3D associant les outils de pointe du studio à la technologie Intel la plus avancée. L’avantage : permettre aux artistes de déployer pleinement leurs talents et leur imagination pour offrir aux spectateurs une immersion totale dans l’univers du film. Jeffrey Katzenberg explique : "J’y vois le changement le plus radical depuis le passage du noir et blanc à la couleur. Lorsqu’on dit 3D, certains pensent encore aux lunettes rouges et vertes des années cinquante et aux effets ringards. Ce genre d’attraction est destiné aux parcs à thèmes. Ce que nous faisons ici depuis 18 mois est totalement différent. C’est un mariage de technologies qui nous permet de réaliser et d’exploiter des films en 3D de façon novatrice et d’offrir au spectateur une expérience sans précédent. C’est une autre conception du cinéma qui est en train d’émerger."

Combat de Titans : c'est San Fransisco qui trinque - Monstres contre aliens (Monsters vs Aliens)
Combat de Titans : c'est San Fransisco qui trinque

L’InTru™3D génère des images d’une beauté et d’une précision incomparables, qui ne souffrent d’aucun des défauts antérieurs du format : tracés «fantômes», couleurs brouillées, fatigue oculaire, etc. Le numérique assure en effet un synchronisme parfait des images reçues par l’œil droit et l’oeil gauche. Bien entendu, en profiteront ceux qui découvriront le film dans les salles équipées 3D !

"MONSTRES CONTRE ALIENS plaira autant aux garçons qu’aux filles", prévoit Reese Witherspoon. "Les premiers y trouveront de l’action et de l’aventure, les secondes un petit message sur la reconquête de soi et la réalisation de son potentiel. Et tous y trouveront… de L’HUMOUR !"