Panic sur Florida Beach

(Matinee)

 Les critiques

Nombre de critiques : 2

Total des points : 17

Moyenne obtenue : 8.50/10

n°2 - 8/10 Fog Horn

25 février 2015

Encore une belle réussite du papa des GREMLINS ! Passée inaperçue à l'époque, cette sympathique comédie est un hommage plein de fraîcheur et de nostalgie au cinéma fantastique des années 60, celui qui a bercé l'enfance de son réalisateur. En plus de la reconstitution colorée (et un brin idéalisée il faut l'admettre) d'une époque révolue (les gamins pouvaient passer leur après-midi dans le ciné et se goinfrer de pop-corn pour une poignée de pesos), le film a la bonne idée de mettre en parallèle la crise des missiles de Cuba avec le paysage cinématographique SF de l'époque (toujours de sombres histoires de mutation liée à la radioactivité). Joe Dante en profite d'ailleurs pour inclure dans le métrage un film dans le film intitulée MANT !, mi-hommage mi-parodie irrésistible qui reprend tous les tics des séries B de monstres des 50's-60's. Une autre chose à retenir : la performance de John Goodman, excellent en réalisateur fauché mais inventif et passionné. Un film à redécouvrir absolument.

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n°1 - 9/10 KX69

11 mai 2014

Un chouette film qui ne relève pas de la SF mais à l'instar du Ed Wood de Burton rend hommage aux créateurs des série B des années 50/60. Joe Dante adopte le regard d'un enfant passionné par le cinéma fantastique/SF (il y a sans doute une bonne dose d'autobiographie) qui voit débarquer un de ces réalisateurs indépendants dans sa ville (joué par l'excellent et truculent John Goodman) pour présenter sa dernière production: l'histoire d'un homme irradié qui va se transformer en fourmi géante! Dante s'en donne à coeur joie pour nous proposer des extraits de ce long métrage fictif (inspiré par LA MOUCHE NOIRE, LA FEMME GUÈPE de Corman, ou encore DES MONSTRES ATTAQUENT LA VILLE), reprenant les codes du genre en y ajoutant une petite dose d'humour gentiment moqueuse. La bande annonce du "faux" film et scène d'introduction du "vrai" est un petit bijou. En homme de spectacle toujours à l'affût de moyen d'attirer le public dans les salles (hommage évident à William Castle), Lawrence Woolsey, le personnage qu’interprète Goodman agrémente la projection de son film de divers effets (sièges vibrant, homme fourmi qui déboule dans la salle...) qui, combinées à la tension politique (nous sommes en 1962 au moment de la crise des missiles de Cuba) et la jalousie d'un jeune blouson noir va déclencher la panique que nous promet le titre français.

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