Le colosse de Hong-Kong

(Xing xing wang)

 Les critiques

Nombre de critiques : 2

Total des points : 17

Moyenne obtenue : 8.50/10

n°2 - 8/10 Fog Horn

18 janvier 2017

Sans doute inspirés par la sortie du KING KONG de John Guillermin, les Hongkongais de la Shaw Brothers ont décidé de lâcher, le temps d'un film, les genres kung-fu et wu xia pian pour produire LEUR vision du singe géant. Et le résultat s'avère fort sympathique ! Certes, le schéma scénaristique est calqué sur le modèle américain mais l'ensemble emporte l'adhésion grâce une naïveté rafraîchissante dans la narration et à une générosité débordante dans l'action (on ne s'ennuie pas une seconde). Bien que le spectacle soit sans prétention, on sent l'amour du travail bien fait : la réalisation est soignée, les images sont belles et les scènes de destructions sont vraiment fun avec l'utilisation de superbes maquettes (si ça peut faire oublier le faciès craignos du singe...). Et tout ça sans oublier la présence hypnotique de la sublime Evelyne Kraft...

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n°1 - 9/10 KX69

27 juillet 2006

Produit par la Shaw Brothers, firme de Hong-Kong spécialisée dans les films de kung-fu et de cape et d'épée chinois, et tourné en Inde, « le colosse de Hong Kong » se distingue par sa générosité sincère et naïve. Sur un scénario sans temps mort, croisement de Tarzan et de King Kong, le film cherche (et réussi) à en mettre plein la vue tant par des décors somptueux que par ses chouettes (et parfois naïves) maquettes - les effets spéciaux ont été réalisé par une équipe japonaise - que va détruire pour notre plus grande joie un homme habillé en costume de singe (King Wang !). Un costume d'ailleurs plus réussi que celui du King Kong de la Toho (King Kong contre Godzilla et La revanche de King Kong). Le film surpasse sans difficulté nombre de Godzilla et n'a pas à rougir d'une comparaison avec les King Kong de John Guillermin. On ne s'ennuie pas une seconde et le charme opère à fond. Charme auquel n'est pas étrangère la belle Evelyne Kraft, rayonnante et fraîche dans son rôle gentiment érotique de Tarzan au féminin, enfant rescapée du crash d'un avion dans la jungle qui est recueillie puis élevée par le grand singe. Il nouera avec elle une relation paternelle mais teintée d'affection amoureuse. Même les scènes romantico-kitsches avec ralentis sur fond de couchés de soleil sont réjouissantes tant le film est euphorisant. « Le colosse de Hong Kong » fait partie de ces rares films qui nous font retrouver notre âme d'enfant.

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