À l'aube du 6ème jour

(The 6th Day)

 Les critiques

Nombre de critiques : 8

Total des points : 59

Moyenne obtenue : 7.38/10

n°8 - 7/10 Lukaz

14 août 2011

Du bon gros Arnold qui nous offrait ici un retour au source. De la sf bourrine avec de la "punch line" en veux tu en voila. Un retour direct vers les 80's. Il ne faut pas chercher la philosophie dans le scenar, c'est avant tout fait pour divertir. A retenir, le design très réussi du Vtol piloté par le héros, on aurait envie d'en voir un pour de vrai.

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n°7 - 6/10 Chris

28 décembre 2008

C'est un film qui se la joue plutôt gros bras, mais le nombre d'idées intéressantes en font une production divertissante et on se laisse emporter par un scénario ma fois bien troussé!

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n°6 - 8/10 Fog Horn

07 mai 2004

On pouvait craindre le pire mais finalement ce film n'est pas mauvais du tout. On est ici en présence d'un bonne série B de science-fiction avec son lot d'action et de rebondissements. Schwarzy est à son aise comme d'habitude dans ce genre de production. Cette histoire de clonage est sympa. C'est sans prétention. On passe un bon moment.

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n°5 - 7/10 Anan 7

22 août 2003

Divertissement assez efficace sur le thème du clonage avec un schwarzy plutôt en forme. L'histoire du film est bonne et le suspense assez prenant. L'action bien sur est au rendez vous sans être omniprésente et la confrontation entre les deux schwarzy plutôt jouissive. Un film à voir

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n°4 - 8/10 Le Rescator

03 août 2001

La dernière fois que Schwarzie avait versé dans la vraie SF, c'était sur " TOTAL RECALL ", du titanesque Cameron. Quelques années plus tard, on en retient un film certes regardable, mais un peu fouilli et trop speedé. Le méga bodybuildé y déversait plus son talent d'homme canon que sa partition dramatique. En bref, derrière les effets spéciaux, c'était assez limité. Or, l'on peut médire ce que l'on veut de ses muscles hypertrophiés et de son sourire dentaire, mais Schwarzie n'est pas le plus nul des acteurs de films SF. Loin s'en faut (n'est-ce pas J-C Vandamme ?). Les plus jeunes auront sans doute oublié sa partition génialement minimaliste d'androïde tueur à gages du premier TERMINATOR, assez inégalé à ce jour (hormis celle du T1000, peut-être, dans la suite TERMINATOR 2), il faut l'avouer. " A l'aube du 6ème jour ", signé par un très inspiré Roger Spottiswoode, montre que Schwarzie avait autre chose à nous prouver sur la qualité de son " acting ". Quelque chose situé entre humour, finesse et castagne. Ici, Schwarzie joue " soft ", sans chichi ni exagération, sans cascade en folie ni explosion permanente. Il nous donne l'impression de se mettre volontairement en retrait par rapport à l'histoire. Une option modestie bien sentie, ou plutôt en l'espèce bien conseillée par son staff perso et son agent artistique.
Tout cela ne pouvait se mettre en place qu'avec un scénario béton, ce qui est le cas. Spottiswoode relève le défi de faire neuf et intelligent sur le sujet bien vieux du clonage, qui n'a pourtant pas toujours donné des chefs d'ouvres en SF, ou plutôt en films d'anticipation (catégorie qui convient mieux à ce thème mêlant futur scientifique proche et avenir sombre). L'humour est une des ficelles omniprésentes, mais. pour rire jaune. Comme dans la scène où le héros voit, horrifié, depuis le jardin ses amis fêter son anniversaire. avec son clone. Itou quand le chanceux cloné tripote sa bandante de femme dans le garage. La seconde couche narrative pertinente vient avec de bonnes idées émaillant tout le film, sur le thème de " c'est déjà demain le futur ! " : comme celle de la petite pépé virtuelle que l'on allume en rentrant chez soi, pour une soirée " pizza + phantasmes " ; comme celle de voitures roulant en pilote automatique (pour causer pépère y'a pas mieux !); ou encore la poupée pour gosses presque humaine (effrayante de naturel). Rien de bouleversifiant certes, mais une manière légère d'installer le climat SF du film. Pour ce qui sera de toute manière la réalité, depuis que l'on a bien saisi que l'an 2000 n'a pas amené son cortège de voitures volantes, de navettes hebdomadaires pour Mars, et de robots serviteurs. Faut s'y faire.
Revenons au film (1). L'intérêt du spectateur est aussi titillé par un thriller finement mené, sur fond de réflexion éthique sur le clonage humain. Les renaissances à répétition des tueurs à gages vous scotchent à votre fauteuil, surtout leur manière de " garder mémoire " des bobos passés ayant conduit à leur mort momentanée : c'est très bien vu. Tout comme la question du clonage des clébards et autres chatounets, qui viendra sans doute un jour telle qu'elle est abordée avec dérision dans le film, c'est à dire en promo dans les rayons des supermarchés. Comme encore les problématiques de manipulation génétique, pour peu qu'un taré désire vous introduire quelques " limites " de validité. Glups ! Les détracteurs du photocopiage humain, dont " Doublewiou " en personne, ne saurait trouver meilleure illustration des dérives de cet axe de la recherche scientifique, pourtant si excitant.
Revenons au film (2). Ce thriller s'avère aussi servi par un aussi brillant que méticuleux casting, où l'on retrouve avec bonheur l'ex méchant de " Gosht " (celui qui faisait tuer le gentil Patrick Swayze raide dingue de Demi Moore). Il est ici toujours dans le rôle d'un diabolique froid, calculateur, dealer de clones à la demande : une allégorie à peine masquée du business outrancier à l'américaine. On retrouve aussi avec joie le vieillissant Robert Duvall, qui incarne un scientifique finalement déchiré entre son éthique vacillante et le désir de sauver sa femme, condamnée par la maladie. Et qui trouvera le chemin de la rédemption dans la révolte, même vouée à l'échec.
Le menu de ce film tient hautement ses promesses tout du long, jusqu'à une conclusion peut-être un peu trop "américaine". Un "happy end" où les deux clones Schwarzie se disent bye-bye, entre vrais hommes, l'un prenant le bateau pour la Patagonie et l'autre le saluant en survolant le dit bateau à grand renfort de vrilles d'hélico dans les airs et musique à fond la caisse. Sur le plan narratif, c'est moyen. Sur le plan éthique aussi : car finalement, cela accréditerait l'idée qu'on peut se cloner à gogo, du moment que son double part se faire voir ailleurs ! Mais ça n'est pas suffisant pour gâcher le plaisir ressenti devant cette excellente série B, qui relance bien Schwarzie dans le genre SF-fantastique, après le plutôt nase "LA FIN DES TEMPS" et le très gentil "Last Action Heroe". On en attendrait presque avec curiosité le troisième épisode de Terminator TERMINATOR 3 : LE SOULÈVEMENT DES MACHINES.

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n°3 - 8/10 Fabien Tournel

20 juillet 2001

Adam Gibson est un pilote casse-cou. Casse-cou, mais sûr. S'il côtoie la mort tous les jours, son quotidien ne s'en ressent absolumment pas et sa vie demeure sans l'ombre d'un nuage. Pourtant, le soir de son anniversaire, alors qu'il rentre tardivement chez lui, il aperçoit un clône souffler les bougies à sa place...Les esprits de Dick et de Matheson hantent ce postulat fantastique de Cormac & Marianne Wibberley. Si le thème de l'identité partagée par plusieurs clônes est épuisé dans la littérature SF, il n'a encore que rarement été porté à l'écran (même si l'on reste à portée de calque des sempiternelles histoires de jumeaux). L'omniprésence des médias (flash d'information, publicités), le fourmillement des petits gadgets supposés de la technologie future, et le thème de l'homme réutilisé à son insu par la science, rappellent irrésistiblement le cinéma de Paul Verhoeven, en particulier ses ROBOCOP et TOTAL RECALL. Sous le couvert d'un divertissement énergique et haletant, A l'aube du sixième jour n'évoque pas moins les cas de science et de conscience relatif au clonage humain : la nature et l'importance de la différence entre un original et sa copie, la "sécurisation" des clones, l'impunités des privilégiés et la glaciation de la hiérarchie en place, la maturation et la disponibilité des clones, le dilemme entre la raison éthique et la raison du coeur, la banalisation et la perte de signification de la mort, la dévaluation de la magie de la vie...
"Ca vous gâche tout le plaisir d'être vivant, non?" déclare même la tueuse Talia, déjà "ressuscitée" quatre fois. Bien sûr, le scénario est bien plus proche de la fiction que de la science. L'enregistrement des souvenirs et des personnalités sur "neurodisques", ainsi que la viabilité de formes de vie "prêtes-à-incarner", sont hautement improbables. Mais l'histoire n'en demeure pas moins bien ficelée. A mon sens, l'aspect le plus contestable du film est la mise en scène de Roger Spottiswoode, celle-ci manquant de parcimonie. Il y a un abus d'effets : ralentis, saccades, imbrications... et certains sont mêmes complètement inutiles. En outre,les images, les plans et les angles de vue s'enchaînent frénétiquement, toutes les trois ou quatres secondes maximum, comme dans le DARK CITY de Proyas. Tout ceci est certes très dynamique, mais certains regretteront cette incursion des attitudes zapping et clip sur le grand écran. Au final, A l'aube du sixième jour est un très bon film, un sujet "verhoevenien" à la manière de Proyas (et de Fincher, par moments) pour se détendre mais aussi se stimuler quelques neurones.

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n°2 - 7/10 ZemaG

10 avril 2001

Et si le clonage était d'actualité ? Pourquoi irions nous mourir bêtement ? C'est donc le sujet du film dans lequel Schwarzie qui campe un espèce d'aventurier paternaliste et assez vieux jeu se voit cloné par accident et se retrouve face à un dilemme : est il lui-même ? Traité avec humour (le clone du méchant tellement méchant qu'il déshabille son "modèle" alors que celui ci n'est pas encore mort), ce film n'en reste pas moins un divertissement sur un sujet très sérieux. C'est donc le bon côté du film, ce rythme et cet humour, m'enfin le sujet aurait pu être un peu plus profond... On ne va pas forcément au cinéma pour réfléchir, mais ça ne fait pas trop de mal non plus ;-) Un peu lisse aussi, car la "morale" nous montre des morts que l'on reclone jusqu'à la fin où il y a une bonne hécatombe mais où, pour le coup, là on ne reclone plus... qu'à cela ne tienne ce n'est pas de la violence puisque ce sont des clones... Un bon produit vidéo et de quoi passer un agréable après midi pluvieux en quelque sorte.

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n°1 - 8/10 Dominic Villeneuve

19 décembre 2000

Le tout dernier film d'Arnold Schwarzenegger ne déçoit aucun fan de l'acteur. Il y a de l'action à revendre avec plein de cascade et des effets spéciaux superbes. C'est probablement son meilleur film depuis Vrai mensonge (Le Caméléon) réalisé par l'unique James Cameron. L'idée de traité du clonage humain est intéressante mais également choquante. Plus le film avance et plus le clonage est tourné en dérision et comme garanti de la vie éternelle, surtout pour les méchants de l'histoire. Je crois aussi que le sort des méchants est tout à fait justifier, le clonage doit rester un outil à utiliser avec modération. Avec Arnold en forme et un bon scénario c'est parfait!

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