First Wave

(First Wave)

19 juin 2001

First Wave ou le chemin de croix du nouveau Messie. C'est peut-être là que ça cloche d'ailleurs car notre héros-cliché, Cade Foster, est souvent désolant de platitude et gentil à en faire pleurer Oui-Oui de désespoir. Il n'est d'ailleurs pas du tout crédible en cambrioleur reconverti en sauveur de l'humanité avec les prédictions de Nostra-Damus dans la poche revolver comme seul guide. Il est assisté par le second rôle cliché de base : le scientifique-paumé-génial-associal-qu'il-est-le seul-a-croire-que-Cade-il-est-(vraiment trop) gentil-est-que-c'est-pas-lui-qu'il-a-tué-sa-femme !! Ca rappelle vaguement tout un tas de scénars deja trop vus. Heureusement, il y a la nouvelle copine, gravement cliché aussi, cheftaine scout de chez névrose, qui sulfurise un peu l'ensemble (d'autant que ce rôle est interprété par Traci Lords, les connaisseurs sauront apprécier) malgré un jeu un peu répétitif. La psychologie des personnages est parfois un peu navrante, et leurs échanges souvent tronqués pour servir les scénarios de plus en plus alambiqués au fur et à mesure des épisodes.Les Aliens n'échappent pas non plus à certains poncifs de base : cruels, froids, supérieument forts et intelligents, mais pas de panique car avec de tels défauts ils n'ont bien sur aucune chance. Pour finir, il faut noter la phrase de fin de chaque épisode qui est une petite morale déclamée sur un ton larmoyant par le héros qui nous donne en passant un petit cours de civisme. Merci Cade.

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